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16 novembre 2013
Depuis plusieurs semaines maintenant, Christiane Taubira, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, est victime de nombreuses attaques à caractère raciste et xénophobe de la part de l’extrême droite. S’il y a quelques années de cela, les atteintes aux valeurs de l’État étaient beaucoup plus discrètes, force est de constater qu’elles se veulent aujourd’hui beaucoup plus libérées afin de diffuser en toute impunité une parole mortifère porteuse de propos nauséabonds. Ma génération n’est certainement pas indifférente à cela et il lui faut aujourd’hui s’interroger sur les raisons profondes de ces attaques décomplexées et assumées vis-à-vis d’une femme qui défend avec honneur et dignité les valeurs d’une République de plus en plus meurtrie. S’il est incontestable que la personnalité même et les idéaux défendus par cette ministre d’exception font d’elle une cible de choix, il n’en demeure pas moins que le chantier de dé-diabolisation du Front national favorise et banalise les assauts de l’extrême droite à l’égard d’une femme symbole de la République.
Christiane Taubira est attaquée parce qu’elle est avant tout ministre et qu’à ce titre, elle a porté une réforme de grande Égalité. Il faut l’avouer, le projet de loi relatif au mariage pour tous a cristallisé autour d’elle les foudres des plus grands conservateurs de notre vieux pays. Cette réforme pourtant ne faisait qu’offrir l’égalité à tous les Français, elle ne revenait pas sur des acquis, elle ne pénalisait personne, non, elle offrait simplement aux homosexuels qui, rappelons-le, sont également enfants de la France, l’opportunité de s’unir par les liens du mariage. Christiane Taubira est également attaquée parce qu’elle est une femme noire, originaire des îles et progressiste, qui s’affirme et qui défend avec dynamisme les valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de fraternité. Il apparaît clairement dans les propos écœurants dont elle a été victime que ses adversaires souhaitent mettre à mal ses idées progressistes, mais aussi sa personne de femme domienne combative et déterminée.
Mais Christiane Taubira est surtout attaquée parce que la société a permis qu’elle le soit. La responsabilité est collective et elle incombe à tout le pays, du citoyen lambda au plus haut responsable politique de la Nation. Elle incombe aux citoyens qui, plongés dans le désarroi quotidien et le marasme économique du pays, ne peut s’empêcher de donner du crédit aux thèses de l’extrême droite. Elle incombe aux responsables politiques de droite comme de gauche qui demeurent incapables d’afficher une ligne politique claire les différenciant les uns des autres. Elle incombe aux partisans de la dé-diabolisation de l’extrême droite qui, pour des raisons électoralistes, mettent à bat le pacte républicain qui tend à faire barrage aux idées et aux propos réactionnaires. Elle incombe à ces soi-disant partisans de la démocratie qui affirment que la liberté d’expression est toute puissante et qu’il convient par conséquent que chacun puisse s’exprimer quelque soit la teneur du propos.
Par le biais de ces quelques lignes, je souhaiterais dire qu’en tant que syndicaliste, je ne saurais tolérer qu’une femme soit attaquée à cause des idées qu’elle défend. Qu’en tant que progressiste, je ne saurais consentir au fait que la classe politique soit impuissante vis-à-vis de ces événements. Qu’en tant que citoyen du monde, attaché aux valeurs universelles des droits de l’Homme, je ne saurais supporter qu’un individu soit inquiété du fait de ses origines et de sa couleur de peau. Qu’en tant que juriste, je ne saurais comprendre que de telles attaques ne soient pas punies et réprimées par les autorités judiciaires. Qu’en tant que jeune engagé, j’aurais simplement souhaité que les responsables politiques réagissent beaucoup plus clairement, que les intellectuels interviennent plus fermement et que chaque Français s’acharne davantage à combattre des idées et des comportements qui assombrissent l’avenir de ma génération et celui d’un pays tout entier.
Stéphane Maillot,
Président de l’UNEF Réunion
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