
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
3 septembre 2011
Le système capitaliste connaît une nouvelle crise et pour la 1ère fois de son histoire, la note de la dette des États-Unis est abaissée.
La crise de l’endettement privé s’est traduite par la dette publique. Le renflouement des banques prédatrices en 2008 par les États a été payé par les contribuables. Cette crise aujourd’hui financière et économique se fonde en une crise globale. C’est dire qu’elle est totale, systémique. La dimension financière du capitalisme lui est consubstantielle.
Ralentissement de la croissance et récession s’accompagnent et s’alimentent de politiques d’austérité qui favorisent en retour la contraction de l’économie. Et les salariés paient la crise créée par les spéculateurs, homo économicus du capitalisme.
La "maîtrise" des États et sociétés par les marchés financiers n’est pas tombée du ciel. Elle vient de décisions politiques prises par des gouvernements de droite et de "gauche", ces derniers souvent montrant un volontarisme à faire pâlir les plus libéraux.
Ce qui a participé, entre autres, de la désaffection d’une partie de l’électorat de gauche.
Manifestement, la bataille idéologique est aujourd’hui trop souvent gagnée par la droite devant une gauche molle qui n’ose plus défendre son identité, ses points de vue enfonçant les digues de la solidarité, de la république.
Sur les débats sociétaux tels que la place du travail dans la société, la répartition des richesses, la question du salaire porteur de droits sociaux, la politique fiscale (notamment la rengaine du "Trop d’impôt... tue l’impôt, non pertinente si n’est pas interrogé le type de société voulue et la fonction citoyenne de la fiscalité), son degré de justice tant dans la répartition de la charge fiscale que de sa redistributivité, la question de l’appropriation sociale des moyens de production et d’échange, la circulation des capitaux..., la place de "la classe ouvrière" et de la "classe moyenne" dans les projets de société, la garde a été baissée devant les fausses évidences du libéralisme.
Le déficit a commencé à se creuser bien avant la crise même si celle-ci l’a amplifié. Il a, aussi, été largement accru par l’actuel gouvernement.
Par ailleurs, il provient plus de la faiblesse des recettes que d’un trop de dépenses.
Les critères récessifs de Maastricht, le carcan du Traité de Lisbonne et leurs pendants dans les politiques nationales, l’obsession anti inflationniste de la BCE pesant sur des revenus de plus en plus faibles, des richesses de plus en plus allouées à la spéculation, le récent pacte "Euro+" sont des facteurs de diminution des recettes publiques, de l’emploi et d’entrave au développement.
Les 150 mds euros d’aides publiques aux effets plus que contestables sur l’emploi et l’aménagement des territoires, le feu bouclier fiscal qui a laissé la place à une réforme de l’ISF encore plus favorable à "la France d’en haut", les exonérations sur les heures supplémentaires... appauvrissent l’État et le met à la merci de la dictature des marchés.
La politique systématique de baisse du coût du travail participe à la dévalorisation du Travail et partant, du salaire, à la mise à mort de la protection sociale pour le plus grand bénéfice des spéculateurs. C’est un autre type de société qui fait place nette à la privatisation, et sous couvert d’activation des dépenses passives se révèle son caractère intrinsèquement de classe. Sans vergogne, les pauvres, les miséreux, les exclus de la société sont accusés d’être responsables de leur sort, comme le travailleur le serait de son accident dans l’entreprise. Le droit du travail est de plus en plus remplacé par le droit commercial et/ou civil à partir du fétichisme libéral sur l’égalité entre les parties.
Le vote de l’impôt par le Parlement exprime la souveraineté du peuple. Par là, il se dote des moyens de la politique qu’il a choisie démocratiquement. Aujourd’hui, les parlements seraient sommés de s’autocensurer sur l’autel du Veau d’or.
À l’image du "Pacte Euro+" qui vise à encadrer les politiques nationales sur des questions de choix de société (politique budgétaire, gestion du marché du travail...), le déficit démocratique de l’Union européenne se creuse et cette dernière tourne de plus en plus le dos à une Europe des peuples.
La règle d’or sert le Veau d’or. Elle renie le choix politique puisqu’elle impose une politique. Elle est, fondamentalement, anti démocratique. Le recours à la dette dans une politique contracyclique de relance est un outil pour les États et sa suppression reviendrait à priver ceux-ci d’un élément essentiel de leurs politiques. Un État prévoyant doit pouvoir emprunter pour financer des dépenses socialement utiles, "rentables" à moyen et long termes.
Il ne s’agit pas de faire l’apologie de la dette publique. En effet, le niveau d’endettement de bien des États est inquiétant et la charge de la dette obère bien des dépenses utiles.
Mais le niveau de la dette n’est qu’un paramètre de l’équation et l’interroger comme un tout n’est, en soi, pas significatif.
Comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les causes du déficit public ? Qui profite de la crise (les docteurs Diafoirus qui se sont penchés sur la Grèce ont aggravé son mal) et qui en pâtit ? À quoi sera affectée la dette ? À des dépenses utiles comme la santé, la formation générale et professionnelle, l’emploi, la hausse des revenus comme élément de relance de la croissance...? Ou à gonfler des bulles spéculatives sans rapport aucun avec l’économie réelle ? À la production ou à la spéculation ?
Plusieurs éléments de solutions hors des sentiers battus de la règle d’or existent.
Entre autres, il faut augmenter les salaires, les pensions de retraites, les minima sociaux pour accroître le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, principal moteur de l’activité économique. Pour cela, il faut abolir les traités de Maastricht et de Lisbonne, donner à la BCE un objectif de croissance et de création d’emploi.
Il faut mettre en place une réforme fiscale et sociale pour réduire les inégalités et utiliser le crédit et l’épargne au service de l’investissement productif et de la politique industrielle, de l’emploi, du développement. La création d’un pôle financier public est une exigence majeure.
Il faut taxer les transactions financières et utiliser ses recettes au service de la satisfaction des besoins sociaux.
Bref, il faut une toute autre politique.
Alors, laissons la règle d’or aux libéraux de tout poil. Et que la gauche se garde de rivaliser avec la droite sur un tel terrain. La responsabilité serait irresponsabilité. Rassurons les peuples et non les marchés financiers.
Ivan Hoareau
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