
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Un charlatan et ses faux remèdes.
26 août 2008
Une quarantaine de ministres du Commerce triés sur le volet n’ont aucun mandat pour décider du futur de millions de personnes. La Via Campesina demande un arrêt des négociations de l’OMC !
Les politiques de l’OMC ont dérégulé les marchés alimentaires et agricoles. Elles ont conduit à une privatisation des services et des ressources naturelles et généré une bulle spéculative sur laquelle les gouvernements nationaux n’ont absolument aucun contrôle. En raison de cette spéculation sur l’alimentation, le nombre de personnes souffrant de malnutrition grave a atteint près d’un milliard de personnes. La crise mondiale actuelle est une conséquence directe de la libéralisation des marchés et des politiques alimentaires et agricoles. Ce n’est pas une crise de production, mais bien une crise des politiques. Il n’y a jamais eu autant d’aliments sur la planète, mais les inégalités de répartition des aliments ont été accentuées par l’augmentation des prix qui favorisent les multinationales.
La libéralisation des échanges est au cœur du problème. Utiliser comme remèdes les recettes qui ont failli ne fera qu’accentuer les crises alimentaires et climatiques. Mr Sago Indra, leader paysan de la Via Campesina, s’est exprimé en ces termes : « Prétendre résoudre la crise alimentaire avec l’OMC revient à s’en remettre à un charlatan avec ses faux remèdes ».
Pendant ce temps, les multinationales ont renforcé leur contrôle sur le marché des aliments, sur les secteurs de la production et de la distribution. Elles saisissent cette crise comme une opportunité pour augmenter leurs profits. Les consommateurs et les petits agriculteurs sont les grands perdants des politiques actuelles. Des prix plus hauts pour les consommateurs et des prix bas pour les paysans et paysannes provoquent la faim dans les campagnes et dans les villes.
Un accord de façade ne cachera pas l’échec de ce soi-disant cycle de développement qui est en réalité le cycle de la crise alimentaire. Les paysans, les petits producteurs d’aliments, les travailleurs agricoles du monde ne sont pas dupes. Pour soutenir les nombreux combats contre l’OMC qui ont lieu partout dans le monde, nous demandons l’abolition de toutes les négociations commerciales au sein de l’OMC.
L’alimentation n’est pas une marchandise !
Nous défendons le droit de produire, de nourrir, et de manger !
L’OMC hors de l’agriculture !
Via Campesina
Et les services, alors !
Dans l’ombre des négociations sur l’agriculture, au nom de la sacro-sainte concurrence, la libéralisation des services continue.
Créé en 1994, pendant le cycle de l’Uruguay Round, l’Accord général sur le commerce et les services (AGCS) se substitue, en partie, au GATT (General agreement on trade and tarif). Il a pour but de libéraliser les échanges de services.
Le premier tour des négociations a pris fin en 2000 et a autorisé la libéralisation du secteur des télécommunications et des marchés financiers. Concrètement, France Télécom fut privatisée, laissant de la place pour l’italien Alice, le français Bouygues... L’Afrique devint un champ de bataille pour la téléphonie mobile.
En 2001, les discussions autour de l’AGCS ont été intégrées au cycle de Doha et les négociations se sont étendues à tous les secteurs tels que le transport, les services postaux, le tourisme ou même les services comptables...
La libéralisation se fait par l’abaissement des barrières douanières, la déréglementation des marchés, mais aussi et surtout par la privatisation, afin d’abolir les monopoles d’État au nom de la sacro-sainte concurrence, supposée, selon ses auteurs, être favorable au consommateur. Hier les télécommunications, aujourd’hui la poste. Demain l’éducation et la santé ?
Qui plus est, selon cette logique néolibérale où les plus forts écrasent les plus faibles, pour défendre leurs programmes agricoles, les pays occidentaux et l’UE pointent du doigt les mesures protectionnistes des pays émergents. Or, l’abaissement des tarifs douaniers tuerait dans l’œuf les secteurs naissants des pays en développement afin de laisser la place aux ogres que sont les multinationales.
Camille Blot
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