
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
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4 février 2010
Cependant, si la société doit à l’Homme le respect de sa vie, a-t-il lui-même le droit de choisir sa vie, c’est la question du droit à l’avortement et du droit à l’euthanasie ? A-t-il le droit de choisir comment et quand donner la vie ? C’est la question du droit à la contraception et du droit à l’avortement. C’est également le problème de l’âge de la maternité ou de fécondation post mortem.
Toutes ces questions font l’objet de longs débats. Certains pays ont déjà légiféré sur la plupart des problèmes posés mais souvent les choses sont remises en question par l’influence des leaders religieux ou par la poussée des courants intégristes et extrémistes et il faut toujours rester vigilant pour ne pas régresser.
Pour ce qui me concerne, je dirai que je ne possède pas la réponse à ces questions, mais celle-ci doit être conditionnée par deux exigences fondamentales.
La première exigence est la nécessité de les aborder et de répondre en dehors de toute influence religieuse. Chacun peut avoir ses convictions religieuses et refuser la contraception, l’avortement ou l’euthanasie, mais si ces questions doivent faire l’objet d’une loi, celle-ci doit être votée en ne prenant compte que l’aspect humain ou les difficultés d’ordre social ou technique ou encore juridique. Si l’aspect religieux devait être pris en compte, il devrait l’être comme élément de la réflexion mais non comme réponse. Car nous vivons dans une république laïque où le législateur ne se prononce pas en fonction de sa religion, mais en fonction de l’intérêt général.
La deuxième exigence doit être le respect de la vie elle-même.
Le contraception, l’avortement, l’euthanasie ou la conception post mortem ou à certain âge ne devraient pas répondre à des désirs égoïstes ou à des refus de prendre et d’assurer ses responsabilités d’hommes ou de femmes devant les difficultés et la souffrance. Elles n’ont de raison d’être et ne peuvent être justifiées que par le respect de vie elle-même et le souci de lui permettre de s’épanouir dans les meilleures conditions.
La contraception et l’avortement ne doivent pas être un barrage à la vie, mais un moyen de la faire venir dans de bonnes conditions, un moyen de donner toutes les chances à cette vie de manière à faire progresser l’humanité et non la faire régresser.
Dans cette optique, je conçois tout à fait que des hommes et femmes responsables choisissent le meilleur moment pour faire un enfant et qu’ils puissent refuser une vie lorsqu’il y a des risques certains que l’enfant à naître ne sera pas normal ou qu’ils seront incapables de lui assurer un développement normal.
Nous avons en France une législation très satisfaisante sur ces questions, et si elle devait être modifiée, il faudrait que les modifications n’apportent que des améliorations en s’appuyant sur ce principe du respect de la vie à venir.
Concernant l’euthanasie, le problème est plus complexe car souvent il s’agit d’arrêter volontairement la vie d’une personne qui ne peut plus manifester sa volonté. Le cas est facile à régler lorsque la volonté des personnes concernées a pu être manifestée clairement et librement avant qu’elles ne soient dans l’incapacité de la manifester. On pourra alors, si la loi le permet, arrêter la vie, car cette décision ne sera que l’exécution d’un choix déjà fait.
Mais dans les autres cas, la solution peut être essentiellement technique et dépendre de la volonté des parents, assistés de plusieurs personnes habilitées expressément par la loi, à décider collégialement dans ce cas.
La vie étant censée n’avoir pas de prix, seule la qualité de vie, c’est-à-dire la souffrance, ou l’espoir de progrès à venir devra motiver la décision.
Concernant l’âge de la grossesse, il me parait logique de respecter la nature.
C’est vrai qu’une femme de 70 ans pourra mettre au monde un enfant grâce à l’aide de la science et du progrès, mais que va-t-elle donner, elle, à l’enfant ? Qui va le faire grandir et l’aimer ? Dans quelles conditions ? La législation, sur ce point, devra surtout s’attacher à répondre à ces questions et privilégier plus l’intérêt de l’enfant que celui de la mère.
Enfin, concernant la possibilité de donner la vie à partir du sperme d’une personne décédée. Elle doit être à mon avis extrêmement limitée à certaines personnes qui n’auront pas pu procréer normalement en raison de circonstance particulière et cadrée dans le temps. Ne serait-ce que pour des raisons de cohésion sociale, car si l’homme peut choisir de donner la vie après sa mort, ce choix ne doit pas avoir pour effet de créer des troubles dans les familles et de remettre en question les droits acquis notamment lorsque les successions ont été réglées.
EN CONCLUSION, je dirai que le respect de la vie doit être un devoir et une obligation pour tous les hommes lorsqu’il s’agit de protéger la vie et de faire en sorte que la vie que nos descendants vivront soit meilleure que la nôtre. Mais ce même respect de la vie peut justifier que nous puissions prendre des décisions qui porteront atteinte à la vie, telles que l’avortement ou l’euthanasie, lorsque ces décisions seront motivées par l’amour et le souci d’avoir la meilleure qualité de vie pour l’enfant à venir et par le refus de la souffrance pour êtres qui nous sont chers, et qu’elles seront bien cadrées par la loi et ne s’avèrent pas être des crimes déguisés ou des dérives eugéniques, comme celles pratiquées par les nazis qui consistaient à sélectionner certains caractères génétiques pour la procréation et à éliminer systématiquement les handicapés, les malades mentaux et les vieillards. Bien entendu, cette liberté de porter atteinte à la vie, ne doit pas aboutir au non renouvellement de la population, et il conviendra que les pouvoirs publics mettent en place des politiques natalistes ou des mesures incitatives pour éviter que les jeunes refusent de procréer sous prétexte qu’ils n’on pas les moyens d’élever leurs enfants correctement.
Le progrès de l’humanité peut passer par ce chemin-là, il suffit de veiller à ce que ce chemin soit toujours droit et reste éclairé par la lumière de l’esprit, celle de la sagesse et de l’amour, qui est, dans la culture judéo-chrétienne, ne l’oublions pas, le deuxième commandement de Dieu : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » ou peut-être si on veut vraiment progresser rapidement, tu aimeras ton prochain mieux que toi-même, sauf si tu aimes le mal ou si tu préfères le mal au bien. Car quand on aime vraiment, on peut refuser la souffrance à ceux que l’on aime, même la souffrance que l’on est prêt à supporter pour soi-même.
(Fin)
Joseph Luçay Maillot
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Messages
4 février 2010, 17:59, par unpeuplusloinsvp
Est-ce que "refuser la souffrance à ceux qu’on aime" ne vous paraît pas une intrusion, positive, certes, mais une intrusion, dans la vie de l’autre ? Aimer quelqu’un, ce n’est pas choisir à sa place ce qu’il pourra vivre ou non, ce qu’il pourra porter ou non. Cela, sous couvert de générosité, cela s’appelle du despotisme, du despotisme positif peut-être, mais du despotisme quand même ! Quand on aime, on respecte profondément l’autre dans sa différence, donc dans sa capacité à vivre différemment de sa propre vie.
Ce que vous proposez, avec une apparente sincérité, c’est une réflexion -pardonnez-moi- que j’appellerai "émotionnelle", qui ne fait pas de place à ce qu’est vraiment l’amour, la vie , la personne... Il faudrait que vous élargissiez si possible votre réflexion grâce à la philosophie ou à l’anthropologie, que sais-je encore, c’est à dire que vous sortiez de votre ressenti pour aller au coeur du problème et des questions de fond qu’il soulève. Merci pour votre attention et votre compréhension. Cordialement.
5 février 2010, 16:08, par Joseph Luçay MAILLOT
D’accord l’amour ne peut être despote . Chacun doit pouvoir vivre sa vie comme il l’entend . mais n’oublions pas que ma réflexion sur le refus de la souffrance à ceux qui nous sont chers se situe dans une réfléxion plus globale sur l’Euthanasie . C’est à dire sur la possibilité d’arreter la souffrance lorsqu’il n’ya pas d’espoir d’autre chose que la souffrance . Mais bien entendu les hommes et les femmes peuvent choisir de souffrir ou de rester vivant à tout prix même si leur vie est complètement végétative . Certains veulent même conserver le cadavre de leurs parents dans l’espoir que la science permette un jour de les resuciter. Notre pays n’a pas encore légiférer sur cette question mais il, est possible qu’il refuse que ce genre de désir soit satisfait . Il me semble d’ailleurs que nos tribunaux ont déjà pris position sur ce dernier point dans le cas des enfant LE ROY à la Réunion . Ce que je souhaite c’est seulement faire avancer les choses , en proposant ma réflexion pour alimenter un débat lancé depuis bien longtemps . je vous remercie pour votre réaction .