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Prix des carburants
22 février 2012
Avec 1,29 euro le litre, le prix du gas-oil a largement dépassé le seuil de tolérance pour le budget des Réunionnais.
Malheureusement, au regard de la situation géopolitique dans le Golfe persique, notamment les conséquences du conflit iranien, le prix du baril de pétrole va sans doute s’envoler.
Sur ce plan, ni l’Europe, et encore moins notre gouvernement ne peuvent maîtriser la situation. Ce qui a sans doute poussé le Préfet de la Région Réunion à déclarer haut et fort et de façon plutôt fataliste, « personne, non, personne ne peut aujourd’hui faire baisser le prix des carburants ».
Mais alors que faire ? Dans le passé, le Réunionnais a toujours su démontrer ses capacités à faire face aux grands défis auxquels il a été confronté. Il faut croire en nos capacités. Nous devons refuser la fatalité.
S’il est vrai que, ici à La Réunion avec nos 800.000 habitants, nous sommes impuissants face aux producteurs de pétrole, en revanche, je pense qu’en nous rassemblant avec nos voisins, nous pouvons apporter des solutions, en unissant nos forces et nos atouts pour innover.
Aujourd’hui se battre dans la rue à armes inégales contre la SRPP soutenue par les autorités dont la vocation est davantage de maintenir l’ordre public que de trouver des solutions techniques, n’apportera pas de pérennité dans la formation des prix des carburants.
Une chose est sûre, la crise économique, la situation internationale et la rareté du pétrole nous imposent aujourd’hui une remise en cause de l’actuelle organisation dans l’approvisionnement des carburants à La Réunion.
Si effectivement, nous ne pouvons, ni la SRPP, ni les autorités préfectorales, agir sur le cours du prix des carburants sur les marchés, en revanche, nous pouvons réagir.
Outre bien sûr la volonté d’agir sur le choix de la source d’approvisionnement (pourquoi Singapour et quelles négociations, dont l’opacité laisse supposer des marges qui prennent des "chemins de traverse"), nous devons influer sur son affrètement et son transport.
Sur le litre de gas-oil, nous payons 60 cts d’euros au titre du CAF (coût assurance et fret). Pour cette prestation, nos amis et voisins mauriciens payent 22 cts d’euros…
Alors pourquoi ne pas mutualiser nos forces et nos atouts ? Dans un premier temps, Réunionnais et Mauriciens, main dans la main pour l’approvisionnement des carburants pour les deux îles qui comptent au total 1,9 million d’habitants. Les deux peuples seraient gagnants.
Le premier axe serait de mutualiser les coûts de transport et de fret des carburants pour les deux îles. Ce dispositif pourrait rapidement être mis en place tout en faisant jouer la concurrence en lançant un appel d’offres international pour le transport et le fret. Et confier à la SRPP l’achat des carburants et l’organisation de sa distribution à La Réunion dans une transparence la plus totale.
Il y a aussi la possibilité pour La Réunion, Maurice et Madagascar de créer leur propre compagnie maritime régionale et de ce fait maîtriser la partie la plus importante qui constitue le prix des carburants, à savoir le CAF. Une charge qu’on retrouve également sur tous les produits importés. Ce projet de création d’une compagnie maritime régionale avait déjà été engagé par l’ancienne majorité régionale, mais entretemps, Didier Robert est arrivé à la présidence de la collectivité régionale, et tout le monde sait ce qu’il a fait de ces projets d’intérêt général pour les Réunionnais… à la poubelle.
Aujourd’hui, il n’est pas trop tard pour apporter une véritable solution durable à cette problématique des prix des carburants. Tous les acteurs politiques et économiques doivent faire abstraction de leurs différences et mettre en place rapidement cette stratégie de mutualisation de moyens en impliquant également Madagascar, plus de 21 millions d’habitants. Madagascar qui pourrait accueillir à terme une raffinerie afin de réduire encore le coût du carburant à la pompe dans les trois îles.
Ce qui constituerait un marché de près de 25 millions de consommateurs. C’est une force économique dissuasive.
Pierre Vergès
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