
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Appel à communication de l’Université de La Réunion
6 mai 2014
Le colloque Utopie et colonies dans les littératures de l’Afrique et de l’Océan indien se tiendra à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de La Réunion les 8, 9, 10 décembre 2014. Le Comité scientifique et d’organisation est composé de : Chantale Meure, Carpanin Marimoutou, Jean-Michel Racault, Françoise Sylvos. Merci d’envoyer vos propositions de communication avant le 15 juin 2014 à Françoise Sylvos ([email protected])
"Littératures en mouvement et imaginaire utopique" est l’un des axes de la fédération OSOI , l’observatoire sur les Sociétés de l’Océan Indien . Le colloque "utopie et colonie" est l’un des aspects d’une réflexion collective, entamée depuis 2010, sur l’espace indiaocéanique, sur les rapports entre métropoles et colonies, sur les déplacements de populations, leurs motivations et leurs modalités dans l’Océan Indien et, notamment, sur l’impact littéraire de ces migrations, mais aussi sur les idéologies qui les produisent ou qu’elles engendrent.
La naissance de l’utopie, dont on connaît les illusions et la dimension totalitaire, est pratiquement contemporaine des Grandes découvertes qui sont à l’origine de l’expansion des Occidentaux dans le monde, puis de la mise en place de la traite des esclaves et du système colonial. Toute utopie est d’abord une colonie si l’on envisage ce mot comme désignant un lieu où s’installent des colons pour y fonder une société. Par ailleurs, l’attrait de l’inconnu pare les terres investies des séductions liées au sentiment, généralement illusoire, d’un commencement à neuf. La virginité supposée du lieu laisse libre aux cours à la fable qui s’écrit sur la page blanche d’un territoire autre et considéré comme vacant. Nombreux sont les mythes, de nature utopique ou "para-utopiques", liés à l’espace indiaocéanique et africain. Eden, continent austral rêvé, Lémurie, idylle, Eldorado, république idéale, ces mythes se déclinent de façon pléthorique dans les projets de colonisation, les littératures de voyage, les fictions. Michel Foucault apparente la colonie et l’utopie aux hétérotopies, dans lesquelles il range aussi les prisons, les cimetières. La question provoque : parler d’utopie à propos des colonies, c’est se placer du point de vue du colonisateur. Le rapport entre colonies et utopie suppose une articulation entre mythes et réalités. L’illusion que représente l’idéalité d’un territoire colonisé peut se dissiper rapidement. Les lieux que l’on croyait disponibles ne le sont pas forcément. Leguat et ses compagnons, attirés à Rodrigues par le projet de république de l’île d’Eden rédigé par l’amiral Duquesnes (1698), déchantent et se retrouvent en prison. "Toute utopie tend vers un accomplissement pénitentiaire", écrit Eric Fougère. La république de Libertalita, que l’on localise dans la Baie des Français, de Madagascar, et qui aurait eu pour devise "Générosité, Reconnaissance, Justice, Fidélité", a-t-elle réellement existé ? Mythe ou réalité, elle a inspiré écrits, films, bande dessinée. Mais il ne s’agit pas seulement ici de s’intéresser aux utopies de l’Océan indien en tant que territoires continentaux, urbains, insulaires, qui auraient donné lieu à des représentations mythiques, telle Batavia, vue par Baudelaire, ou la Malaisie de Paul Adam. Sont aussi à l’ordre du jour - et la question est tout à la fois littéraire, historique et philosophique - l’implantation des idéaux sociaux de tous bords dans les aires géographiques concernées, l’action des colons et des émissaires, les œuvres qui y prennent place.
Merci d’envoyer vos propositions de communication avant le 15 juin 2014 à Françoise Sylvos ([email protected])
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