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Le 10 mai en France
13 mai 2009
Le Comité pour la mémoire et l’Histoire de l’esclavage, de la traite et de leurs abolitions a proposé que la commémoration nationale ait lieu cette année à Bordeaux. Cette commémoration s’est déroulée en présence de la ministre de l’Intérieur et du secrétaire d’État à l’Outre-mer dans le Musée d’Aquitaine de l’ancien port colonial.
Voici les raisons qui expliquent cette proposition du CPME.
« Les membres du CPME souhaitent que la journée nationale de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions donne lieu à une manifestation gouvernementale qui fasse de cette journée une journée vivante, de recueillement et de célébration des résistances et des héritages multiples et complexes de ces quatre siècles : cultures créoles, poésie, musiques, littérature, arts, idées.
Pour le 10 mai 2009, les membres du CPME proposent que la cérémonie se déroule à Bordeaux. Le musée d’Aquitaine inaugure ce jour-là une galerie de 750 mètres carrés dédiée à l’histoire de la traite négrière, l’esclavage et leurs abolitions dans la ville de Bordeaux et la région Aquitaine dans le contexte plus général de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Nous n’avons cessé de le dire : c’est une histoire nationale, qui touche donc plusieurs lieux du territoire.
Commémorer à Bordeaux le 10 mai 2009, c’est mettre en œuvre cette approche : Bordeaux et l’Aquitaine, où en 1772 vivaient déjà plusieurs centaines de personnes d’origine africaine ; la région Aquitaine dont furent originaires tant de colons de Saint-Domingue, Bordeaux port vers les colonies, archives qui rendent visibles et lisibles la dimension globale de cette histoire…
La France est toujours le seul pays ayant fait de la traite négrière et de l’esclavage des « crimes contre l’humanité » et ayant institué une date nationale de commémoration. Les membres du CPME souhaitent que ce geste, qui a eu une forte résonance dans le monde, trouve toute son ampleur à travers de nouvelles actions ».
« On se grandit à regarder son passé en face »
La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a estimé dimanche, à Bordeaux, que la mémoire n’était « rien » si elle n’était pas accompagnée d’« une prise de conscience », lors de cérémonies officielles de commémoration de l’esclavage et de son abolition.
« La mémoire n’est rien si elle n’est pas dans le même temps une prise de conscience (...). Elle est importante car elle est valeur d’enseignement pour les générations à venir », a déclaré Mme Alliot-Marie lors de l’inauguration au musée d’Aquitaine d’une exposition permanente consacrée au commerce atlantique et à l’esclavage, en présence du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Yves Jégo.
« On se grandit à regarder son passé en face, en assumant ses parts d’ombres et ses aspérités, en rejetant la tentation de l’oubli », a-t-elle ajouté.
« L’histoire a placé la capitale de l’Aquitaine, comme d’autres ports de la façade atlantique, au cœur du commerce triangulaire et, aujourd’hui, Bordeaux est synonyme et symbole de l’espoir et de la réconciliation », a-t-elle dit.
Quant à Alain Juppé, maire de Bordeaux et ancien Premier ministre, il a affirmé qu’il y a une quinzaine d’années, « évoquer à Bordeaux la traite négrière et l’esclavage n’allait pas de soi ».
« Certes, des associations nombreuses militaient avec persévérance pour que notre ville regarde en face son passé de port négrier », a-t-il précisé, « mais la société dans son ensemble demeurait indifférente, pour ne pas dire réticente. Pour faire évoluer les esprits, il a fallu du temps ».
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