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18 juillet 2008
C’est en adressant un sourire à la foule massée dans le tribunal de Pretoria que Nelson Mandela et ses sept coaccusés du Congrès national africain (ANC) accueillent le verdict du juge Quartus de Wet le 12 juin 1964 : la prison à perpétuité. Tout le monde s’attendait à une condamnation à mort. Avant de délivrer sa sentence, le juge l’avait d’ailleurs laissé entendre : « Dans un cas comme celui-ci, la peine adaptée au crime serait la peine capitale. »
La charge qui pesait sur les inculpés était, il est vrai, particulièrement lourde : complot visant à renverser le gouvernement. Quelque deux cents actes de sabotage figuraient également parmi les chefs d’accusation.
Nelson Mandela était emprisonné depuis 1962. En janvier de cette année-là, il avait entrepris une tournée à l’étranger pour recueillir des fonds et organiser la formation des combattants de l’Umkhonto we Sizwe (MK), la branche armée de l’ANC créée en décembre 1961 et dont il assurait la direction. Il est cueilli par la police à son retour, le 5 août. Le 7 novembre, il est condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont deux pour avoir quitté clandestinement le pays.
Quelques mois plus tard, le 12 juillet 1963, les forces de sécurité font irruption dans une ferme de Rivonia, au nord de Pretoria, où les dirigeants de l’ANC, parmi lesquels l’ancien secrétaire général Walter Sisulu et Govan Mbeki, le père de l’actuel président, ont l’habitude de se réunir. La prise est de taille. Non seulement l’état-major du mouvement est neutralisé, mais les hommes du Premier ministre Hendrik Verwoerd mettent la main sur des documents révélant un plan d’insurrection générale. Mandela n’est pas du lot, mais le chef du MK a laissé dans la ferme des masses de papiers rédigés de sa propre main et établissant son implication dans les opérations en projet.
Le procès resté célèbre sous le nom de Rivonia s’ouvre le 9 octobre 1963. Pour se présenter devant la cour, Mandela s’est drapé dans un kaross, la cape en peau de léopard des dignitaires xhosas. « J’ai choisi de revêtir un costume traditionnel pour souligner le symbolisme de l’Africain noir dans un tribunal d’homme blanc », révélera l’ancien avocat connu jusqu’ici pour l’élégance de ses tenues européennes. Dans l’assistance, où l’on compte les représentants de nombreux gouvernements étrangers ainsi que des journalistes du monde entier venus couvrir le plus grand procès politique qu’a jamais connu l’Afrique du Sud, Mandela repère une femme parée de la coiffure de perles et de la longue jupe des Xhosas. Il a reconnu Winnie, son épouse. Les accusés lèvent le poing et crient en chœur « Amandla ! » (« Le pouvoir ! »). Ce à quoi une bonne partie du public répond « Ngawethu ! » (« Au peuple ! »).
Mandela a choisi d’assurer lui-même sa défense et celle de ses compagnons. De sa voix sourde et monocorde, il se lance dans une plaidoirie contre le système de l’apartheid et pour la reconnaissance de la dignité des Noirs. Son discours durera pas moins de quatre heures. Face au juge Quartus de Wet, qui n’a pas bougé un cil pendant toute son intervention, Mandela conclut en ces termes : « J’ai combattu la domination blanche et la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tous les hommes pourraient vivre en harmonie et avec des chances égales. C’est un idéal que j’espère défendre ma vie durant. Mais, s’il le faut, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
Mandela ne mourra pas. Mais, à 46 ans, il lui faudra croupir vingt-sept ans en prison, jusqu’à sa libération le 11 février 1990. Quatre ans plus tard, il accède à la présidence. Son idéal est en voie de concrétisation.
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