
Accord historique pour la Nouvelle Calédonie
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21 mai, par
Daniel Singaïny et Daniel Waro sont connus tous deux pour leur engagement communiste dans la société réunionnaise : engagement cultuel et culturel chez le premier ; culturel et musical chez le second ; tous deux, depuis des décennies, témoignent de l’enracinement historique du pcr dans le tissu social réunionnais et de la force qu’ils y ont trouvé pour faire rayonner la richesse et la diversité culturelles reçues de leur milieu familial respectif.
Daniel Singaïny a fondé la sapèl-la-mizèr en protestation contre le refus de M. de Villèle – grand propriétaire terrien – de voir un monument de culte tamoul sur sa propriété. Au prix d’un combat culturel et politique mémorable, ce descendant d’engagés né en 1943 – dont la famille avait été convertie au catholicisme – anime depuis des décennies un pôle de rencontres qui est beaucoup plus qu’un simple lieu de culte tamoul. Catholique par héritage familial, il est devenu prêtre tamoul et a beaucoup œuvré à son niveau pour la tolérance et une reconnaissance mutuelle.
Il a trouvé dans les thèses du pcr – sur l’existence d’un peuple réunionnais, uni dans sa diversité et sur l’importance d’en porter haut toutes les valeurs et les composantes – l’appui théorique et humain, pratique, qui lui a donné l’élan pour animer un pôle cultuel et culturel sans équivalent à La Réunion.
La sapèl-la-mizèr organise des marsh dann fé auxquelles ont participé de très nombreux Réunionnais, de toutes cultures et confessions. A partir de 1974, il a aussi ouvert cette pratique de la marsh dann fé aux femmes, en rappelant que, d’après le Mahabharata, la première personne qui marcha sur le feu, en gage de pureté, était une femme.
Il a ainsi tissé une pratique sociale nouant ses combats pour la liberté à une expression sans concession de nombreux aspects de notre culture. « Etre communiste, c’est être humain » exprime-t-il.
Avec ses 82 ans vécus sur la terre réunionnaise, il souligne aujourd’hui l’importance, pour les communistes réunionnais, de « transmettre leur pensée ». C’est son message aujourd’hui : « Tout sak le parti la fé lé formidab ! »
Cloué au lit par une méchante sciatique qui lui a fait annuler sa tournée de mai en France, Danyèl Waro a trouvé la force de parler de son itinéraire de fils d’un planteur de Trois-Mares. « Kan ou nana in bann paran kominiss, i mèt aou dan in postïre ousa ou réfléshi »,commence-t-il.
Son enfance été marquée par l’atmosphère de répression des années 60-70 et il découvre la richesse de la société réunionnaise au travers des luttes de ses parents. L’exemple de Daniel Singaïny et, notamment, sa relation avec le père jésuite Stéphane Nicaise, lui apprend la diversité culturelle et aussi la force que celle-ci peut représenter pour les transformations de la société.
Mais il prend aussi conscience d’autres aspects de la société réunionnaise, notamment dans le monde agricole d’où sa famille est issue. Le comique (ou l’absurde) de l’agriculture bio, réintroduite comme “goyave de France” –après avoir été combattue par les marchands de produits phytosanitaires –, lui a fait prendre la mesure de la persistance du néo-colonialisme. « La Réunion lété bio dopi touzour » !
Et lui aussi souligne le côté profondément humain des luttes menées par le pcr pour l’unité du peuple réunionnais.
Ils intervenaient tous les deux lors de la journée de réflexion du pcr, sur un thème souvent développé par Paul Vergès : « Quelles que soient les contradictions ou les conflits prévisibles, l’essentiel est que le monde soit entré dans une nouvelle ère, une nouvelle civilisation qui doit marquer l’égalité entre tous les peuples et tous les êtres humains qui s’enrichissent de leurs cultures différentes, mais égales. Là est l’essentiel pour chaque vie humaine. » (1)
Kalouma
(1) Cité par Gilles Bojan dans son livre « L’immortel », p. 193.
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