
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Célébration de l’abolition de l’esclavage
13 décembre 2017
Hier à Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel, maire de la commune, a présenté les fetivités organisées dans le cadre du 20 décembre dans la commune aux côtés des partenaires impliqués dans ces actions.
Le 20 décembre 1848, 62 000 esclaves, des hommes et des femmes arrachés à leur terre d’Afrique et de Madagascar, retrouvaient enfin leur liberté, après l’annonce officielle de l’abolition de l’esclavage par le gouverneur Sarda Garriga. Par le courage de ces femmes et de ces hommes d’honneur, qui n’ont pas hésité à se battre contre l’injustice et l’asservissement, La Réunion s’est construite et commence à faire face à son avenir. Le peuplement de la Réunion résulte d’un métissage de plusieurs ethnies, de plusieurs cultures. Ce peuple « arc en ciel », multiracial est caractérisé par le mieux vivre ensemble. C’est à travers ces différents pans de l’histoire que la société réunionnaise a construit son identité culturelle. La société réunionnaise est donc le fruit d’apports culturels et ethniques en provenance d’Afrique, d’Asie, d’Inde, d’Europe, de Madagascar, des iles Comores et de Mayotte. Cette diversité au niveau des origines, des langues, des pratiques culturelles et religieuses, des valeurs constitue la richesse, la force du peuple réunionnais.
La Commune de Sainte-Suzanne, afin de valoriser l’histoire du peuplement de l’Ile de la Réunion, et les ethnies qui en sont à l’origine, souhaite mettre en place des animations autour de ces thématiques.
Outre les animations et les manifestations autour des origines du peuplement, des actions seront aussi menées autour du marronnage, de l’Afrique et du code noir.
En effet, le Code Noir, crée en 1723, a aussi marqué l’histoire de l’Ile de la Réunion. Ce recueil rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves dans les colonies françaises.
L’esclave, devint alors rapidement une marchandise précieuse dont le prix correspondait à celui de plusieurs chevaux. Pour des raisons plus économiques qu’humanitaires, il fallait que la main- d’œuvre soit en état de travailler, l’esclavage avait un cadre juridique précis inspiré du Code Noir en application aux Antilles depuis 1685. Les textes stipulaient clairement que les Noirs étaient des meubles soumis aux règles du commerce et incapables de posséder en propre mais sévèrement punis en cas de faute.
De leur côté, les maîtres avaient obligation de nourriture et d’habillement, d’instruction religieuse et de soins aux esclaves malades. Leur droit de correction était théoriquement limité à la flagellation, les autorités se réservant l’exécution des châtiments.
La commémoration de l’abolition de l’esclavage 1848 est l’opportunité pour que tout un chacun puisse se réapproprier cette histoire, cet héritage commun, qu’il puisse se rappeler du long combat pour la liberté, de ses origines et des conditions de vie dans lesquelles nos ancêtres ont dû faire face.
Découvrir la culture des pays ayant peuplé la Réunion et des conditions de vie des esclaves à travers les différents aspects du Code Noir, permettra une meilleure compréhension de nos origines et une meilleure transmission.
Ainsi la Commune de Sainte-Suzanne et les différentes associations et partenaires du territoire proposeront pour ces festivités du 20 décembre 2017, une programmation riche et variée, touchant à la fois le public scolaire, la 3ème jeunesse, et le tout public.
Les points forts de ces festivités seront entre autres :
La 2ème édition de « l’Afrik dan ker » organisée par l’association Chut Niagara
La conférence/débat sur le Rwa Kaf en partenariat avec la « Maison du Maloya »
La soirée « Voyaz Fanorolahy » organisée par le centre Zélindor de Moring et de boxe française
Le grand défilé et le Kabar du 19 décembre au Bocage avec les associations de la Ville
Le relais des marrons organisé par le Club Athlétisme de Sainte-Suzanne
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Messages
13 décembre 2017, 19:55, par Sala-Molins Louis
..."les différents aspects du Code Noir", somme toute assez gentillet pour les esclaves, n’’est-ce pas ...
Si le pensum du dernier numéro de "L’histoire" et la lecture light de Niort and C° vous conviennent comme on peut le déduire de votre papier, inutile de se décarcasser à demander justice, réparations et autre velléités de ce genre.