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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
L’invention qui permit la démocratisation de l’Internet
3 mai 2013, par
La puissance de l’Internet au bout des doigts : cela n’est possible que depuis le 30 avril 1993. Le monde commémore actuellement le 20e anniversaire d’une invention qui a bouleversé tout l’accès à la connaissance, quand le Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) rendit public le World Wide Web, qui explique pourquoi de nombreuses adresses commencent par www.
À la fin des années 1980, Tim Berners-Lee, chercheur au CERN, tente de faciliter l’accès à la connaissance et les échanges d’information entre les physiciens du Centre européen de recherche nucléaire. Pour cela, il tente de marier la navigation par hypertexte aux technologies de l’Internet.
Le concept de l’hypertexte et l’Internet sont nés à la fin des années 60. L’hypertexte, c’est ce qui permet d’afficher une autre information en cliquant sur un lien. À l’époque de l’invention du concept, il n’existait pas de machines suffisamment puissantes pour l’appliquer.
Pour sa part, l’Internet est une application concrète d’un programme militaire des États-Unis né pendant la Guerre froide, l’ARPANET. Il s’agissait de mettre au point un réseau d’information décentralisé, capable de continuer à fonctionner même si l’un de ces points était rayé de la carte par une attaque nucléaire. L’ARPANET fut ensuite ouvert aux scientifiques des universités. Les premiers messages électroniques, les e-mails, furent échangés. C’est ainsi également que furent créés les premiers forums de discussions. L’Internet permettait aux universités et aux centres de recherche de connecter leurs réseaux. Mais l’utilisation de cet outil n’était pas possible sans de bonnes connaissances informatiques.
Les travaux des pionniers
À la fin des années 1980, la puissance des machines permet à des convergences de s’opérer. À la recherche d’un outil de gestion de l’information plus simple et plus rapide, Tim Berners-Lee se lance dans une voie nouvelle : la puissance de l’Internet accessible en un clic de souris. Avec Robert Cailliau et plusieurs autres chercheurs du CERN, ils commencent par créer le protocole et le langage de description de l’information pour rendre possible cette invention. C’est ainsi que naquirent deux acronymes qui sont souvent présents sur les écrans de nos terminaux aujourd’hui : le HTTP (hypertext transfert protocol) et le HTML (hypertext markup language). Le HTTP est la route qui permet de véhiculer les pages web qui sont écrites en HTML.
Cette petite équipe met alors au point deux logiciels : un serveur HTTP et un navigateur pour lire les pages données par le serveur. Ce lecteur s’appelait World Wide Web.
En 1991, les physiciens du CERN commencent à utiliser cette invention. Il faut encore des machines puissantes utilisant le système UNIX, bien éloignées de ce qui est la norme de l’époque pour le grand public : Windows ou Macintosh. C’est alors que les chercheurs du CERN ont lancé un appel à des contributions extérieures pour améliorer ce nouvel outil.
Le National Center for Supercomputing Applications (NCSA) mit au point en 1993 le navigateur Mosaic. Capable de fonctionner sur une machine grand public, il rendait possible la démocratisation de la nouvelle technologie.
Le 30 avril 1993, le CERN décida alors de faire connaître au monde l’invention, le World Wide Web était né et plus rien ne serait comme avant.
Standardisation et ouverture
Le serveur HTTP du CERN fut bientôt imité, et aujourd’hui ce sont des millions de serveurs web qui fonctionnent 24 heures sur 24 pour rendre accessible des milliards de pages HTML à des milliards d’internautes. Mosaic fut pour sa part le précurseur de tous les logiciels de lecture du web, les navigateurs, qui sont utilisés jusque dans les téléphones mobiles.
La tentation était grande pour une entreprise de tenter d’enfermer les utilisateurs de cette technologie naissante dans un monopole. C’est pour éviter cela que dès le départ fut créé un organisme chargé de fixer des normes internationales : c’est le Word Wide Web Consortium ou W3C. Présidé par Tim Berners-Lee, le W3C valide les dernières évolutions et maintient toute la cohérence afin que quel que soit l’outil utilisé, la même information soit accessible.
La révolution technologique s’est alors brutalement accélérée. Les autoroutes de l’information étaient alors accessibles au grand public. La bataille s’est alors déplacée sur le front des prix. Elle n’est pas encore terminée, car si l’accès à l’information est possible techniquement de la même manière pour tous, le prix pour y avoir droit est encore inégal. Les Réunionnais sont particulièrement lésés. Il a fallu une volonté politique forte et l’intervention de la Région pour que les tarifs imposés par France Télécom diminuent considérablement. Mais la lutte n’est pas terminée.
Manuel Marchal
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