2nd forum économique sino-arabe

23 septembre 2011, par Céline Tabou

La seconde édition du Forum économique et commercial sino-arabe a ouvert ses portes mercredi 21 septembre, à Yinchuan, capitale de la région autonome Hui du Ningxia (nord-ouest).

Durant cinq jours, le forum se concentrera sur la coopération économique dans les domaines de l’agriculture, des sciences et technologies, de l’énergie, des finances, du tourisme et du secteur de l’édition.
Ce forum est organisé dans la région autonome du Ningxia qui abrite près de 2,2 millions de musulmans. Ningxia est l’une des plus grandes régions chinoises musulmanes qui possède, selon les médias chinois, des « points communs avec les pays arabes en termes de croyance, de culture, de mœurs et de coutumes ».
À l’ouverture, Jia Qinglin, président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC, organe consultatif suprême), a déclaré que cet évènement visait « à promouvoir les relations économiques et commerciales entre la Chine et le monde arabe ».

Des échanges économiques en constante évolution

Venus des 22 pays de la Ligue arabe, du Maghreb, du Proche-Orient, des membres de familles régnantes du Golfe des centaines d’entrepreneurs publics et privés ont échangé avec les autorités chinoises et les milliers d’investisseurs chinois. À la fin 2010, les investissements chinois dans les pays arabes ont dépassé 15 milliards de dollars, tandis que les investissements d’entreprises arabes en Chine ont totalisé 2,6 milliards de dollars, selon le Bureau de l’information de Chine.

Les pays arabes sont au 7ème rang des partenaires commerciaux de l’Empire du Milieu. Le commerce entre la Chine et les pays arabes connaît une croissance annuelle d’environ 30%, et d’après les statistiques du ministère du Commerce, le volume du commerce entre la Chine et les pays membres de la Ligue arabe ont atteint 145,4 milliards de dollars en 2010, soit une hausse de 34% sur un an.

À l’heure où l’Occident tente de gérer ses difficultés financières, la Chine se tourne vers des économies dites « émergentes », notamment dans les pays arabes, qui possèdent des ressources désirées par la Chine, comme le pétrole.

Céline Tabou

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