
Mal-do-mèr dann sarèt
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Exposition “Péi la limyèr” de François Giraud
22 mars 2005
“Péi la limyer”, c’est La Réunion bien sûr, mais l’île, ou ses fragments, vus par l’artiste peintre François Giraud, via des monochromes qui interpellent notre réflexion et nourrissent notre regard sur la peinture.
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L’association RE.AU.VI et l’association Lerka ont présenté samedi à la Chapelle Saint-Thomas des Indiens à Saint-Denis, le catalogue des peintures de François Giraud, “Péi la limyèr” dont Kristof Langromme a lu quelques extraits au milieu des œuvres originales. Les Chœurs grégoriens de La Réunion ont également participé à communier avec le côté sacré de ses œuvres.
Quand on entre dans la chapelle Saint-Thomas et qu’on ne connaît pas les œuvres de François Giraud, ni celles des grands maîtres de l’abstraction et du monochrome, on commence par chercher les toiles. Mais le regard ne croisant aucune image, aucune représentation, ne repère pas de prime abord les œuvres exposées. Pourtant le polyptyque “La Piéta” est face à nous, et dés qu’on le remarque, on finit par distinguer les toiles qui sont au mur, sur les côtés.
Venu pour la présentation d’un catalogue dédié à son travail pictural on se tient debout devant les originaux ne sachant vraiment pas quoi penser. Que nous donne-t-il donc à voir ? Qu’est-ce que ces grands carrés et ces grands rectangles quasiment uniformes où rien ne semble représenté ? Que font ces tableaux dans une chapelle ?
Monochrome abstrait ou fragment de réalité ?
Et puis, à force d’observation, on se rend compte que ce qu’on a pris pour des monochromes n’est pas si uniforme que ça. On découvre selon les jeux de la lumière une infinité de tons et de nuances dans la même couleur apparente. Le regard ne perce rien, mais il décèle enfin le mouvement et celui-ci fait vivre l’espace autrement. Les réponses arrivent alors et l’on se prend à imaginer que ces toiles représentent un bout de ciel ou un océan immense, les deux mêlés ou encore une surface comme filmée en pleine vitesse, un mur ou de la verdure... On finit par se dire que ce sont des monochromes non pas abstraits mais hyperréalistes, comme une sélection de ce que l’on voit dans la nature et que l’on ne reconnaît pas.
On trouve quelque chose de mystique dans le lieu d’exposition, dans le questionnement qui continue à creuser la curiosité. Et cette recherche du sens, peut-être, guide elle-même le travail du peintre qui questionne par son travail ce qu’est la peinture. En s’abandonnant totalement à la seule observation et peinture de la lumière, ou du noir, François Giraud entre dans un rapport sacré avec sa matière, avec son médium. Spectateur néophyte, on ne se doute pas alors des techniques picturales qu’il emploie, noyant pigments et métaux dans un océan d’essence, tamisé à la brosse, raclé à même la toile au milieu des évaporations.
La clef du catalogue
Il est des catalogues qu’on se procure comme de simples albums d’images, mais “Péi la limyer” est plus que cela, il nous donne les clefs pour accéder à ces toiles qui sont finalement des fenêtres, des portes vers le monde du sensible et de l’inaccessible.
On entre grâce aux textes de Jean-Philippe Vienne, de Laurent Segelstein et de Patricia de Bollivier qui le composent dans l’univers de François Giraud et beaucoup de réponses trouvent leurs confirmations, d’autres réponses insoupçonnées ouvrent encore d’autres pistes de réflexion, de perception. À l’infini, passionnément.
Eiffel
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