
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
19 décembre 2016
Vraiment très instructif le supplément du JIR en date du 16 décembre, consacré pour sa quasi-totalité à l’histoire de la célébration du 20 décembre à la Réunion. Je n’analyserai pas ici en détail, l’essentiel consistant en la reconnaissance unanime aujourd’hui indiscutée, de la signification fondamentale de cette date, une Fête de la Liberté et de l’unité de tous les Réunionnais, la liberté de quelques-uns ne pouvant assurément pas s’accommoder de l’asservissement de tous les autres.
Attachés viscéralement à la liberté et à l’égalité, mais de façon tout aussi essentielle à la reconnaissance de leur dignité, de leur histoire particulière, de leur personnalité originale, réductible à aucune autre, comme l’a toujours rappelé Paul Vergès, il était logique que les militants communistes Réunionnais fassent de cette date un évènement fondamental, qu’il fallait à tout prix arracher de l’oubli, du « black-out » auxquels le vouaient les autorités néo-colonialistes des décennies de l’après-guerre.
Il y a 50 ans, à l’époque où la destinée m’a conduit sur les rivages de la terre réunionnaise, le 20 décembre ne faisait pas recette. Sur les ondes de la radio, sur les écrans de la télévision, jalousement veillés par ce bon Jean Vincent Dolor, pas un mot sur cette date, pas la moindre évocation de l’abolition de l’esclavage. De l’école primaire au Lycée, on travaillait jusqu’au 22 ou 23 décembre. Je me rappelle avoir évoqué cette date dans mes classes du Lycée Leconte de Lisle le 20 décembre 1970, au grand étonnement peut-être scandalisé, mais aussi très certainement ravi, d’une autre partie de mes élèves, si je me fie aux retours qui m’en sont ensuite parvenus.
C’était aussi le temps des célébrations modestes mais enthousiastes, avec nos faibles moyens, dans tous les quartiers de Saint-André. Aussi, quand en 1981, la vie politique réunionnaise prit un cours nouveau avec la victoire du 10 mai, Saint-André adhéra avec enthousiasme au Comité de Célébration du 20 décembre, avec Adrien Minienpoullé à la présidence du comité local. Contre la mairie de l’époque, les Saint-Andréens célébrèrent avec ferveur un très grand décembre, se moquant allègrement de la proclamation de Jean-Paul Virapoullé selon laquelle « on ne dansera jamais le maloya devant la mairie de Saint-André ».
Aussi, lorsqu’au milieu des années 90, il se rallia à ce constat que, au 20 décembre, répondait une très forte adhésion populaire, la Section de Saint-André du PCR salua dans un tract, sans rancune, mais non sans malice, sa nouvelle attitude. La médiocre signification politicienne que beaucoup de gens de droite auraient cherché à attacher à la célébration de cette date essentielle - une revendication mal dissimulée de l’indépendance-avait fait long feu.
C’était une façon de reconnaitre la signification fondamentale, rappelée plus haut, que les défenseurs du « 20 décembre, jour de fête » avaient toujours eue en tête, celle de la conquête de la liberté, mais aussi de l’unité réunionnaise. Que Monsieur Jean-Paul Virapoullé le confirme aujourd’hui et, disons-le, avec modestie et franchise, ne peut constituer qu’une bonne nouvelle.
N’est-ce pas un encouragement pour chercher à envisager autrement les conditions du débat politique dans notre pays ?
Jean-Paul Ciret
Militant PCR St-André
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Messages
20 décembre 2016, 22:24, par Michel M
Ah shomin grand bois sa lé long ti pa ti pa nou va arrivé. Oté, nous là arrivé. Cependant, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Nana l’embouteillage sur les ondes réunionnaises. Kitabouète, en longueur de journée, les auditeurs sont matraqués par du Rap, de la dance et du Zouk. Nous ne sommes pas contre l’enrichissement musicale. A condition lé partagé équitablement et bien sur oublie pas le séga et surtout pas le maloya. Nana des jeunes groupes y lève dann les quartiers. Allons donne à zot la main pour que zot y traverse shomin galisé. Si nous la fini saute shomin grand bois, y faut prépare un l’autoroute pour que demain le maloya y tombe pas en panne.
Michel M