
Mal-do-mèr dann sarèt
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Droit du Réunionnais à l’image et “ciné-biznèss”
18 mars 2005
La dernière œuvre de Costa-Gavras, sortie en France depuis plus de deux semaines, n’est toujours pas programmée sur les écrans réunionnais. Quand les intérêts commerciaux prennent le pas sur le droit à la culture et à l’image...
(page 7)
Le dernier film du célèbre réalisateur franco-grec Costa-Gavras s’appelle “Le Couperet”. Ce film est sorti dans les salles en France le mercredi 2 mars dernier. Avant comme après sa sortie, il a fait l’objet de nombreuses opérations de promotion dans les médias.
La plupart des critiques dans la presse ont souligné le côté subversif de ce film, qui est fidèle à toute l’œuvre de Costa-Gavras, militant de la justice et de la liberté. Dans les émissions où ils ont été invités pour parler du “Couperet”, le réalisateur comme le héros du film, le comédien José Garcia, ont revendiqué et popularisé le message rebelle de cette fiction : le système capitaliste est tellement inhumain et barbare, qu’il peut amener un cadre au chômage, brave père de famille, à tuer six personnes pour obtenir un emploi. Bref, c’est un film à voir.
Or, plus de deux semaines après le lancement de cette œuvre cinématographique en France, elle n’est toujours pas programmée dans les cinémas réunionnais. “Témoignages” a interrogé à ce sujet les deux distributeurs qui détiennent le monopole de la diffusion des films dans les salles de l’île : les sociétés “Investissement et Commerce” et “Mauréfilms”.
Les représentants de ces deux sociétés nous ont déclaré que pour l’instant, ils ne savent pas si cette diffusion sera programmée à La Réunion, ni quand. Pourquoi ?
Personne n’ose imaginer que ce retard et cette ignorance soient liés à une quelconque censure. Il est vrai que cela s’est déjà produit dans le passé, comme par exemple au début des années 70, où le film culte de Costa-Gavras, “Z”, qui relate l’assassinat politique du député communiste grec, Georges Lambrakis, par les colonels dictateurs, avait tardé à être diffusé sur les écrans réunionnais.
Déficit d’images
Nous avons demandé son point de vue à Jean-Claude Gayral, président de “Perspectives du cinéma”, une association qui se consacre à la promotion des films d’art et d’essai et à l’éducation à l’image à La Réunion. Le militant cinéphile voit plutôt deux types d’explications à ce problème.
Premièrement, dit-il, le public réunionnais souffre d’un déficit d’images. "En France, il sort en moyenne une douzaine de films par semaine sur les écrans. Ici à La Réunion, il n’y en a que trois ou quatre en moyenne. Même s’il faut tenir compte du fait que le marché réunionnais est quand même assez limité avec 750.000 habitants, les Réunionnais sont victimes d’une discrimination inacceptable à ce niveau", affirme Jean-Claude Gayral.
Ensuite, ajoute le responsable de “Perspectives du cinéma”, "il y a le fait que les deux sociétés distributrices de films qui se partagent le marché dans l’île s’intéressent avant tout à l’argent que peut rapporter la projection des films. Elles attendent d’abord de voir, d’après les entrées dans les salles en France ou d’après la publicité dont bénéficie tel ou tel film, s’il peut être rentable de le faire venir à La Réunion. Souvent d’ailleurs les deux société distributrices se bagarrent pour diffuser les mêmes titres. Le 7ème art est ainsi soumis aux règles du marché au détriment du droit à l’image. C’est profondément regrettable".
Alors, est-il permis d’espérer que ces obstacles seront surmontés et que les Réunionnais pourront bientôt voir “Le Couperet” dans les 21 salles de cinéma de l’île ? Ce ne serait que justice, au nom de la liberté d’accès à la culture et au nom du respect de la création artistique.
L. B.
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