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6 avril 2011
Voici le texte de présentation de ’Aimé Césaire pour toujours’ (p 7 à 9) écrit sous la Direction de Patrick Singaïny.
En guise de présentation.
Cet ouvrage, architecturé dès le décès d’Aimé Césaire, devait être publié il y a plus de deux ans. Le sort en a voulu autrement. Une période de deuil s’est imposée.
Bien sûr.
Mais au fil du temps, l’idée de l’offrir au public au meilleur moment a achevé de lui conférer une force propre.
Les textes qui suivent accompagnent le grand homme martiniquais dans son cheminement vers le Panthéon des grands hommes de la République française. La plaque commémorative de la Nation rejoindra celles de Toussaint Louverture (1) et de Louis Delgrès (2), aux côtés des cendres de Victor Schoelcher (3) et de Félix Eboué (4).
Le livre débute avec l’hommage rendu par le peuple martiniquais à son héraut au travers de la voix et de la performance géniale de Kenjah. « Hombre couché, ombre verticale toujours ! Hasta siempre ! », s’exclame Marius Gottin. Puis, au fil des différents textes, le lecteur est conduit vers autant d’univers que de points de fuite qui s’accordent et s’établissent en un seul plan, lui livrant ainsi un portrait puissant d’un homme à la carrure historique, autant émancipateur que créateur.
Un grand esprit (universaliste) salué par Edgar Morin, compagnon de lutte d’exception.
Un accoucheur de l’âme dont la science qui procède du mot est démontrée magistralement par le romancier et dramaturge Alfred Alexandre.
Un magicien au verbe parturiant qui crée, selon le mot de Laurence Proteau, un nouveau langage.
Un artiste de l’art de la transmutation qui fait culminer le « grand art ». Un art hors normes esquissé par Dominique Berthet au travers du regard averti et conquis d’André Breton.
Une conscience politique d’un autre type, basée à la fois sur l’esprit de non-dualité (Patrick Singaïny) et sur une rigoureuse réflexion qui interrogent sans cesse les limites de l’exercice du pouvoir, notamment au travers de cet outil qu’est le théâtre (Bruno Ollivier).
Un démocrate qui place ses concitoyens au cœur des urgences de celui qui est désigné pour diriger la communauté ; un élu qui crée avec et pour ses concitoyens, quitte à tempérer ses propres points de vue, voire à remiser ses convictions les plus tentantes, livrant un comportement politique exemplaire que salue Françoise Vergès.
Je me permets, au terme de cette courte présentation, d’inviter ceux qui voudraient s’approcher du cœur de l’œuvre démiurgique et universelle d’Aimé Césaire à s’interroger sur cette considération préalable parmi les premières : s’il est question de la Liberté (liberté arrachée à l’oppresseur et conquise par le sang versé) chez ses glorieux aînés — Toussaint Louverture et Louis Delgrès —, il est davantage question de l’Émancipation (affranchissement d’un état de dépendance) chez cet homme à la fois simple et hors-norme qui cherchait avant tout à étayer et à éclairer la voie souterraine vers la paix en chacun.
Patrick Singaïny
(1) Toussaint Louverture (né François-Dominique Toussaint le 20 mai 1743 dans une habitation près de Cap-Français, mort le 7 avril 1803 au Fort de Joux, à La Cluse-et-Mijoux en France) est le grand dirigeant de la Révolution haïtienne, devenu par la suite gouverneur de Saint-Domingue (le nom d’Haïti à l’époque). Il est reconnu pour avoir été le premier leader noir à avoir vaincu les forces d’un empire colonial européen dans son propre pays. Né esclave, s’étant démarqué en armes et ayant mené une lutte victorieuse pour la libération des esclaves haïtiens, il est devenu une figure historique d’importance dans le mouvement d’émancipation des Noirs en Amérique.
(2) Louis Delgrès né le 2 août 1766 à Saint-Pierre (Martinique) et décédé le 28 mai 1802 à Saint-Claude en Guadeloupe, est une personnalité de l’histoire de la Guadeloupe. Colonel d’infanterie des forces armées de la Basse Terre, abolitionniste, il est connu pour la Proclamation anti-escalvagiste signée de son nom, datée du 10 mai 1802, haut fait de la résistance de la Guadeloupe aux troupes napoléonniennes venues rétablir l’esclavage.
(3) Victor Schoelcher est un homme d’État français né à Paris le 22 juillet 1804 et mort à Houilles le 25 décembre 1893. Il est connu pour avoir impulsé l’abolition définitive de l’esclavage en France via le décret signé par Lamartine le 27 avril 1848.
(4) Adolphe Sylvestre Félix Eboué (26 décembre 1884, Cayenne, Guyane française — 17 mai 1944, Le Caire, Égypte) est un administrateur colonial, résistant et homme politique français. Il était membre de la Section française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) jusqu’en septembre 1939 et franc-maçon. Il est connu pour avoir été en son temps un grand humaniste.
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Messages
6 avril 2011, 15:05, par gatopreto
Pour mémoire, Sarkosy "s’était invité" chez Césaire pour la photo, faire du buzz et "faire croire" qu’il aime et respecte les nègres.
Il continue aujourd’hui avec une pseudo entrée au panthéon (qui n’intéressait pas Césaire)
Mais il ne faut pas oublier le discours de Sarkosy à Dakar.
Il ne faut plus se laisser "enfumer" par des gens incultes qui ne comprendront jamais la poésie.
Si le sujet vous interesse je vous recommande :
“Le discours sur le colonialisme”
de Aimé Césaire
“L’Afrique répond à Sarkosy contre le discours de Dakar 2007”
(ouvrage collectif éditions Philippe Rey)