
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Cette semaine : Racine et Feydeau
1er mars 2005
Après “Célimène et le Cardinal ” vendredi dernier, le Théâtre de Champ Fleuri nous propose cette semaine : “Andromaque” de Racine par la Compagnie du Loup et “Té arèt marsh tou ni don !” par la compagnie Sham’s d’après le texte de Feydeau. La semaine prochaine, le théâtre tient encore le haut de l’affiche avec “Les monologues du Vagin” dont nous reparlerons.
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Après “le Horla” de Maupassant, “La Chute” de Camus, “Antigone” de Anouilh, “Les Caprices de Marianne” de Musset, tous les comédiens et l’équipe technique de La Compagnie du Loup avait envie de se lancer "le défi" d’une "vraie tragédie classique". Jean-Marc Galèra a donc choisi de mettre en scène Andromaque.
Une pièce en alexandrin contenant toute la violence et la poésie de Jean Racine, au succès jamais démenti, que la compagnie veut tenter de faire passer aujourd’hui. Pour Jean-Marc Galéra, "si les grands classiques traversent les époques, c’est qu’ils nous parlent de l’homme de toujours à l’homme d’aujourd’hui, ce sont des pièces qui nous parlent profondément de la condition humaine."
De l’amour à la haine
Pour la mise en scène de cette tragédie, il a voulu "revenir aux âges obscurs de l’histoire grecque, l’âge de bronze, les héros sont des guerriers grecs qui forment une sorte de tribu, une horde primitive qui n’a pas d’autre alternative que de satisfaire son désir ou de répondre par la violence ou la haine." Il résume cela en une sorte de devise : "je t’aime je te veux, tu ne veux pas je te hais et je te tue". Au milieu d’un décor symbolique, les personnages sont comme ça, "dévorés par la violence des pulsions". Seuls les confidents, joués dans la pièce par une seule comédienne, incarnent la voix du bon sens et de la raison, du moins de la modération. La trame est connue : Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque qui est fidèle son époux défunt Hector.
Une pièce d’action
Au-delà de cette recherche d’absolu dans l’amour, il y a aussi une lecture politique dans cette histoire où Oreste, ambassadeur des Grecs, vient réclamer la mort du fils d’Andromaque de peur qu’il ne venge un jour Troie. Pyrrhus, roi D’Épire où se passe la scène, aime Andromaque. Pour le metteur en scène "dans cette histoire barbare, Andromaque c’est le phantasme de Pyrrhus, elle représente la civilisation troyenne, plus aboutie, plus avancée. Elle représente une certaine sagesse. Pendant la pièce, elle supplie les uns et les autres, mais accepte finalement l’ultimatum de Pyrrhus et l’épouse pour sauver son fils." Mais après le mariage, le roi est assassiné, Andromaque devient Reine d’Épire. "Elle remporte une victoire politique et sans violence. Les autres personnages n’ont pas cette intelligence politique, ils ne fonctionnent que dans la menace et le chantage." À cet aspect politique s’ajoute selon Jean-Marc Galéra une dimension psychanalytique : "les personnages sont jeunes, ils ont du mal à exister seuls, face à l’image de leurs parents. Pyrrhus est le fils d’Achille, Oreste celui d’Agamemnon, Hermione la fille d’Hélène ; ils sont enfermés, piégés par l’image héroïque de leur parents."
Plusieurs séances sont programmées pour le public scolaire afin de permettre d’aborder le théâtre de manière vivante et artistique. Deux représentations grand public sont programmées à 20 heures, vendredi 4 mars au Théâtre de Champ Fleuri et samedi 5 mars au Théâtre Luc Donat au Tampon.
Eiffel
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