Fonnkèr tourism dan’ sud sauvage

Anon mèt la min ansanm

30 novembre 2009, par YVDE

La crise du tourisme a permis de souligner l’importance d’une clientèle locale. La Maison du tourisme du sud sauvage, forte de ses 22 ans d’expérience, propose de mettre la main ensemble pour mieux servir cette clientèle, et commercialiser aussi bien le territoire propre des offices de tourisme que l’ensemble de l’île. Un beau challenge au cœur du du Fonnkèr tourism dan’ sud sauvage, le 2 décembre 2009 au lycée de Vincendo.

Azzedine Bouali, président de la Maison du tourisme du sud sauvage, a invité les institutions et les professionnels du tourisme, à un fonnkèr, le 2 décembre 2009 au lycée de Vincendo. A l’ordre du jour, « les enjeux du tourisme, son organisation et son développement à l’échelle du territoire et de la destination Réunion ». Ce qui répond à « une forte demande des prestataires adhérents de nos offices » note Azzedine Bouali. La preuve : cent vingt personnes environ ont répondu à cette invitation.
« Nous sommes dans le flou », assure président de la Maison du tourisme du sud sauvage. Difficile de s’y retrouver dans le dédale administratif où les intercommunalités vivent des restructurations « trop évolutives » qui brouillent les pistes. La Maison du tourisme du Sud sauvage rassemble trois communes : Petite-Ile également membre de l’Office du tourisme intercommunal du Sud ; Saint-Joseph, membre d’une autre intercommunalité et Saint-Philippe qui est une intercommunalité à elle toute seule jusqu’au 1er janvier prochain. Et ce n’est pas terminé puisque la Maison du tourisme du Sud sauvage est aussi un Pays d’accueil.

Le même langage

Il est vrai que cela n’empêche pas la Maison du tourisme du Sud sauvage d’aligner les succès tant en matière d’environnement que d’accompagnement des projets. Aussi, fort de ses 22 ans d’expérience, elle souligne « la négligence vis-à-vis de la clientèle locale, bien que nous ayons entrepris une action avec des retombées importantes ». Elle souhaite « une vraie collaboration entre les offices de tourisme ». Elle suggère « une plus grande cohésion du monde du tourisme (…) et l’harmonisation des manifestations locales (fête de la lentille, fête du curcuma, fête de la fraise…) ».
La Maison du tourisme du Sud sauvage propose aux acteurs de « parler le même langage », de « faire sauter les clivages entre les territoires », de « briser les individualités », de « mutualiser les moyens ». Il s’agirait de « s’organiser différemment pour lancer une promotion intense vers la clientèle locale ». En un mot de jouer collectif pour promouvoir son territoire, mais aussi celui du voisin, « à travers les vitrines que sont nos offices », lâche Azzedine Bouali.
C’est ce que pourrait poser comme principe la synthèse qui sortira de ce Fonnkèr tourism dan’ Sud sauvage où sera remis un trophée "Fonnkèr tourism".

YVDE


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