
Agir pour un projet réunionnais
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Fresque de Meo au lycée de Vincendo : l’artiste explique le contenu de l’oeuvre qui fit polémique
20 avril 2024, par
Invité hier dans le journal télévisé de Réunion Première, l’artiste Meo a expliqué l’origine du contenu de sa fresque peinte au lycée de Vincendo et qui fut l’objet d’une polémique parce que histoire de France » est barré avec écrit en dessous « zistwar La Rényon ». Pour Meo, il est important que les jeunes Réunionnais puissent connaître les combattants illustres qui luttèrent contre l’esclavage, les rois et les reines dont ils peuvent être fiers. Mais à l’école, Meo n’a pas pu connaître l’histoire de La Réunion, ce qui était pour lui comme la pièce manquante d’un puzzle, une pièce indispensable pour savoir d’où l’on vient. Le comité d’experts et le Rectorat ont clos le débat, estimant à juste titre que le contenu de cette fresque était conforme aux valeurs de la République.
L’artiste Meo, auteur de la fresque ornant un mur du lycée de Vincendo était hier l’invité de l’édition de la mi-journée du journal télévisé de Réunion Première.
Cette fresque a fait l’objet d’une polémique, car sur le dessin, « histoire de France » est barré avec écrit en dessous « zistwar La Rényon ». Meo a rappelé que la fresque s’inscrit dans un projet pédagogique. Il a indiqué avoir proposé à plusieurs reprises des réunions avec des enseignants pour discuter de l’oeuvre au fur et à mesure de sa réalisation. Mais les invitations ont été déclinées.
Meo eut alors la surprise de recevoir une lettre en recommandé du lycée lui enjoignant de modifier son œuvre s’il voulait être payé.
L’artiste remercia les élèves qui l’ont fortement soutenu.
Meo a précisé que cette œuvre est une fiction, celle de Zolikèr, un jeune Réunionnais, qui ressent un manque. A titre personnel, Meo considère que lors de sa scolarité, le fait qu’il n’y ait pas de cours d’histoire de La Réunion était comme un puzzle où il manquait une pièce.
Les jeunes Réunionnais connaissent Charlemagne ou Napoléon mais pas les reines et rois qui menèrent la lutte contre l’esclavage à La Réunion. L’histoire des marrons, des chefs Simendef ou Anchaing doit être connus car les Réunionnais peuvent être fiers d’avoir eu dans leur histoire pareils combattants.
Meo a donc été surpris par la polémique. Mais celle-ci a fait surgir des points de vue guère compatibles avec le « vivre-ensemble » mis en avant pour qualifier le mode de fonctionnement de la société réunionnaise. Un racisme persiste encore dans notre île, qui peut venir des immigrés mais aussi de Réunionnais qui adhèrent à des discours de ces immigrés.
Meo a été très étonnés que des enseignants d’origine réunionnaise lui disaient ne pas se reconnaître dans l’oeuvre car Zolikèr est noir. Pourtant, ces enseignants ont la même couleur que lui. Cela donne une idée de la difficulté à accepter pleinement la place du cafre dans la société réunionnaise.
Finalement, le comité d’expert saisi et le Rectorat ont considéré que l’oeuvre n’allait pas à l’encontre les valeurs de la République. Cela va dans le sens de Meo, qui n’a jamais voulu attaquer la République en réalisant cette fresque.
Il est à noter que lors de cette interview, tous les appels étaient des soutiens et des remerciements à l’artiste. Les téléspectateurs intervenants, l’artiste et le journaliste se sont exprimés uniquement en créole lors de cette séquence. Une telle scène aurait été inimaginable sur les ondes du service public audiovisuel à l’époque où les formes d’expression culturelle du peuple réunionnais étaient la cible de la répression.
Le silence des « départementalistes » au sujet de cette polémique montre l’ampleur des progrès qui ont été accomplis pour la reconnaissance du peuple réunionnais. Des progrès qui doivent beaucoup aux luttes menées par le PCR et les militants culturels.
M.M.
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