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Inscription sur la liste de l’inventaire national du Patrimoine immatériel
30 décembre 2022, par
Depuis le 9 décembre dernier, le bal tamoul a été inscrit sur la liste de l’inventaire national Patrimoine immatériel par le ministère de la Culture. Cette décision est une nouvelle reconnaissance de ce que les Réunionnais peuvent apporter au monde. Tout comme le maloya reconnu au niveau mondial, le bal tamoul est une pratique apportée par ceux qui faisaient partie de la classe des exploités de la société coloniale. Ceci rappelle que c’est de la classe des opprimés que viennent d’importantes richesses du peuple réunionnais : langue créole, maloya, bal tamoul, moring, invention de la fécondation de la vanille notamment.
L’inscription du bal tamoul par le ministère de la Culture sur la liste de l’inventaire national du Patrimoine immatériel est une nouvelle reconnaissance de ce que la frange la plus pauvre d’une société peut apporter au monde. En effet, le bal tamoul est une pratique culturelle de l’Inde du Sud. Elle est venue à La Réunion avec les immigrants indiens. Suite à l’abolition de l’esclavage en 1848, les anciens esclavagistes ont fait venir à La Réunion des dizaines de milliers d’Indiens pour remplacer dans les plantations ceux qui avaient été reconnus comme des êtres humains. La Réunion était devenue une terre de culture de canne à sucre, avec la création d’une importante industrie. Les Indiens vivaient dans un pays où la canne à sucre était cultivée de longue date.
Arrivés à La Réunion, ces travailleurs furent alors employés dans des conditions qui étaient proches de l’esclavage avec toutefois quelques importantes différences : ils étaient autorisés à pratiquer leur religion et n’étaient pas considérés comme des meubles à qui le nom était retiré. En témoigne encore aujourd’hui l’emplacement de nombreux temples près des sites d’anciennes usines sucrières, ainsi que l’existence de nombreux noms de famille d’origine indienne à La Réunion. Les mauvais traitements étaient si graves que la puissance coloniale qui dominait l’Inde, le Royaume-Uni, finit par interdire l’émigration d’Indiens vers La Réunion.
Ce fut dans ces conditions difficiles que ces travailleurs immigrés réussirent à faire vivre des traditions. L’une des pratiques propres à ces ancêtres des Réunionnais d’aujourd’hui est le bal tamoul. Il met en scène d’importants textes de la civilisation indienne, comme le Mahabharata.
Tout comme le maloya, le bal tamoul vient de la classe des exploités de la société coloniale. Si le premier est devenu en 2009 une part du Patrimoine immatériel de l’humanité, le second est inscrit depuis le 9 novembre sur la liste de l’inventaire national du Patrimoine immatériel national. Cette liste résulte de l’application par la France de la Convention UNESCO.
Rappelons qu’en novembre 2009, lors de la cérémonie officielle organisée par la Région Réunion pour saluer la reconnaissance du maloya comme patrimoine de l’humanité, le bal tamoul et le moring avaient été également honorés. Alexis Marimoutou et Anacari Monneyen s’étaient vus distingués comme Zaboutan nout kiltir pour le travail qu’ils accomplirent pour préserver et valoriser le bal tamoul.
La reconnaissance par la France du bal tamoul rappelle donc toute la richesse que peuvent apporter au monde les classes populaires de La Réunion.
M.M.
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