Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Belle commémoration du 10 mai à Sainte-Suzanne

12 mai 2016

Le 10 mai correspond à l’adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la Loi Taubira reconnaissant la traite et l’esclavage comme crimes contre l’Humanité. La France a été le premier Etat à le reconnaître et Sainte-Suzanne, l’une des premières commune du département de La Réunion à la commémorer.

Si l’esclavage fut, faut-il le rappeler, définitivement aboli le 27 avril 1848, ce n’est que le 20 décembre 1848 que Sarda Garriga l’annonce officiellement à La Réunion. D’où une date commune pour célébrer le devoir de mémoire au plan national (le 10 mai) et une date propre à chaque département d’outre-mer (le 20 décembre, à La Réunion).

Cette commémoration du 10 mai à Sainte-Suzanne marque de manière symbolique l’engagement de la commune dans la lutte contre toutes formes d’esclavages, de discriminations.

Lors du rassemblement devant la stèle Edmond Albius, Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne et Conseiller Départemental a souligné la nécessité de rendre hommage et honorer la mémoire de celles et ceux qui, par leurs révoltes, ont mis fin à l’asservissement. N’oublions jamais que la liberté n’a pas été octroyée aux esclaves, ils l’ont conquise.

En ce jour officiel de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, diverses animations étaient proposées, d’une part à l’ancienne gare de Sainte-Suzanne avec l’association CODEM et au mémorial avec une prise de paroles de jeunes et du maloya traditionnel avec le groupe Diastsika Maloya.

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