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Au Musée du Quai Branly à Paris
14 mai 2011
À l’occasion des dix ans de la loi du 21 mai 2001, votée à l’unanimité par le Parlement français et qui portait à la reconnaissance de la traite négrière et de l’esclavage comme « crime contre l’humanité », le Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CPMHE) et le Musée du Quai Branly ont organisé cette semaine un colloque international autour du thème ’Exposer l’esclavage’. Des scientifiques, des artistes, des écrivains et des directeurs de musées venus de plusieurs continents ont participé aux travaux ouverts par Doudou Diène, créateur du programme de l’UNESCO “Routes de l’esclave”, rapporteur spécial Formes contemporaines de racismes (2002-2008), Françoise Vergès, présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, Stéphane Martin, président du Musée du Quai Branly, et Daniel Maximin, commissaire général de ’2011 l’année des Outre-mer’.
Les traites et l’esclavage ont profondément transformé la cartographie du monde. Outre une globalisation des économies, ils ont affecté le droit, la philosophie, les arts et mis en contact des cultures, des langues, des savoirs et des croyances. Ces dernières décennies, les historiens ont renouvelé leur regard sur ces siècles d’histoire, en relisant les archives et en ouvrant de nouvelles pistes de recherche. Leurs travaux ont enrichi la muséographie de l’esclavage et les travaux des artistes, romanciers et cinéastes.
Les héritages de l’esclavage sont complexes et multiples : expérience de l’exil et de la déportation, création de nouvelles cultures, croyances et savoirs, les sociétés et cultures créoles en sont des témoins. La lutte incessante des esclaves pour leur liberté a contribué à l’extension des idéaux de la démocratie et le mouvement abolitionniste fut l’un des premiers grands mouvements internationaux pour les droits humains.
Un tel bouleversement ne peut qu’interpeller le Musée du Quai Branly, lieu d’exposition, de débats et d’échanges, lieu de citoyenneté.
La muséographie de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition soulève de nombreuses questions que ce colloque se propose d’examiner.
Comment l’esclave entre-t-il dans le musée ?
Comment montrer la torture, les punitions, l’exil, la perte, la résistance, la complicité, la création et leurs traces contemporaines ?
Comment penser la temporalité et l’espace de l’exhibition : commencer par quoi, quand et en quel lieu ?
Ce colloque a réuni des responsables de musées, des chercheurs, des artistes et des intellectuels de pays d’Afrique, des Amériques, d’Europe, de la métropole et des Outre-mer.
Au cours de ce colloque, les participants se sont d’abord interrogés sur les questions suivantes : Y a-t-il une nécessité à exposer l’esclavage ? Pourquoi ? Quels esclavages ? Pour quels publics ?
Ce débat posé, il s’est agi ensuite de confronter des expériences concrètes de muséographie dans des institutions et des lieux de mémoire, puis de réfléchir avec des artistes et des chercheurs sur des exemples de création et de médiation portant sur l’esclavage.
Le colloque s’est organisé autour de tables rondes, dédiées chacune à un aspect de la question de la mise en musée de l’esclavage.
Chacune de ces séances a été introduite par un exposé synthétique, suivi d’une table ronde associant une demi-douzaine d’intervenants.
Une synthèse et une discussion générales clôturent ce colloque dont les actes devraient faire l’objet d’une publication.
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