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La compagnie de théâtre Talipot voit rouge
16 octobre 2004
Une polémique oppose Talipot, troupe théâtrale réunionnaise mondialement reconnue, et la mairie de Saint-Pierre. Cette dernière ne respecte pas ses engagements fixés dans la convention triennale passée entre les deux parties. Aujourd’hui, la compagnie alerte médias et responsables politiques sur une situation qui n’a que trop duré, et qui risque de mettre en péril une compagnie fleurissante.
Que va devenir la célèbre compagnie théâtrale implantée à Pierrefonds ? On ne peut que constater l’ampleur du travail effectué par Talipot. La compagnie a servi à la reconnaissance d’un théâtre novateur et entreprenant, qui a donné une âme à l’usine désaffectée de Pierrefonds.
Cela n’empêche pas la mairie de Saint-Pierre de chercher à mettre en péril la survie de la compagnie, ce que se défend de reconnaître le maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine.
Les deux parties sont en effet liées par une convention de 3 ans, qui entérine leur partenariat. La mairie s’était ainsi engagée à verser 45.000 euros par an à Talipot, mais pour l’heure pas même la première tranche des subventions (acompte à hauteur de 50%) n’a été payée. Le non-respect des accords obligera la compagnie à s’alourdir d’emprunts, d’autant qu’elle était obligée d’honorer ses engagements de tournée en Afrique et en Europe. Elle réduira également son personnel, soit dit en passant des habitants de Pierrefonds qui n’ont cessé de partager une formidable aventure avec la compagnie de théâtre.
Tout cela est aujourd’hui remis en cause, et la mairie ne réagit qu’après un an et demi de silence. Moult et moult fois, Talipot a tenté de s’entretenir avec la municipalité, pour que le litige soit résolu. Rien n’y fait, malgré la batterie d’activités mise en place par la compagnie de théâtre (ateliers de théâtre, de percussions, pour tout public). Talipot a même programmé un stage pour malentendants. Son action n’est plus à prouver, peut-être encore seulement aux instances municipales saint-pierroises ! La mairie promet cependant de verser le montant des subventions, qui doit être voté au conseil municipal du 25 octobre prochain.
En fait, c’est le dépôt de Rhum que convoite la mairie. Et comment y parvenir, sinon en asphyxiant financièrement Talipot ? Selon la mairie, la compagnie théâtrale monopolise un site qui lui appartient, alors qu’il devrait être ouvert à toutes associations saint-pierroises. Le maire n’est pas d’accord avec la notion d’exclusivité des lieux pour Talipot et souhaite y installer un festival de hip-hop, coordonné par l’association cafriplainoise Mouvman la kour (MLK). D’ailleurs, le seul courrier qu’a fait suivre la mairie à la troupe de théâtre concerne la réquisition du site du dépôt de Rhum à compter du 11 octobre 2004 pour ce fameux festival, qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Encore une violation de la convention, qui stipule que la programmation sur le site de Pierrefonds est de la compétence de la compagnie, et que le site du dépôt de Rhum est le lieu de travail, de création et de diffusion de Talipot.
MLK quant à lui se retrouve coincé. Kamarad kamaron ? Le groupe de hip-hop s’en défend. Il avait à l’origine demandé le Bato fou, mais s’est vu orienter par la mairie vers le site de Pierrefonds que le groupe connaît, pour avoir participé au dernier festival Art Métis, organisé - comme tout le monde sait - par... Talipot. D’ailleurs, la compagnie ne sait toujours pas si elle disposera du soutien de la municipalité pour la tenue de l’édition 2005 d’Art Métis. La mairie elle, s’y engage, mais des doutes planent.
Cela fait beaucoup de raisons de s’inquiéter de la bonne vie de Talipot, et cela est bien triste. S’ajoute à cela une attente insoutenable de bureaux pour la compagnie. Mais la mairie n’a pas l’air de s’en inquiéter. Talipot se sent menacée. Elle a de ce fait rédigé une pétition "pour une culture libre et le théâtre Talipot à Pierrefonds".
On dit que le Talipot est un arbre qui vit 100 ans avant de voir une fleur naître, et qui annonce sa mort. Disons qu’à Saint-Pierre cet arbre ne peut même pas vivre 10 ans, ce qui est une attaque inconditionnelle de notre forêt culturelle réunionnaise. N’a dir "Tienbo larg pa Talipot".
Bbj
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