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30 avril, parConcrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la sécurité et la souveraineté alimentaires de la COI
Conférence le 9 novembre et cérémonie le 18 novembre à Saint-Paul
6 novembre 2023, par
A Saint-Paul, plusieurs événements rappelleront que les Malgaches faisaient partie des premiers habitants officiels de La Réunion. Rappelons qu’un bateau de réfugiés venus de Fort-Dauphin à Madagascar débarqua ces passagers à La Réunion en 1663.
Officiellement, le peuplement de La Réunion a débuté en 1663. Fuyant Fort-Dauphin dans le Sud de Madagascar, un bateau rempli de Malgaches et de Français résidant dans la Grande île débarqua ses passagers à La Réunion cette année-là.
Cela signifie donc qu’officiellement, les premiers Malgaches sont arrivés à La Réunion voici 360 ans.
Plusieurs activités sont prévues pour commémorer cet événement.
La première est une conférence organisée par « Les Amis de l’Université ». Tenue par Charlotte Rabesahala-Randriamanoro, elle s’intitule « Histoire croisée La Réunion-Madagascar : héritages », et aura lieu le 9 novembre à 18 heures dans la salle du Conseil municipal de Saint-Paul.
« Les liens existent entre Madagascar et La Réunion depuis au moins 1643, date de la fondation du Fort Dauphin. Mais les déboires de l’installation française obligent les Français à chercher une solution de repli : ce sera l’île Bourbon, future La Réunion. Commence alors une nouvelle et longue Histoire commune pour le moins mouvementée dont nous sommes aujourd’hui les héritiers. », précise la présentation de la conférence.
La seconde activité est une cérémonie le 18 novembre à 17 heures. Elle se tiendra à la Place des stèles commémoratives, près du Débarcadère sur le front de mer de Saint-Paul.
C’est en effet à Saint-Paul que ces réfugiés venus de Madagascar s’installèrent tout d’abord, et Saint-Paul fut le point de départ de la colonisation de La Réunion et donc de la résistance menée par les Malgaches contre l’esclavage. C’était en effet la Baie du meilleur ancrage. Saint-Paul fut alors la capitale de La Réunion jusqu’à ce que Mahé de Labourdonnais décide de privilégier Saint-Denis pour en faire la capitale de l’île.
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