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Environnement
Colloque inter-CCEE à Stella Matutina
3 décembre 2003
Depuis hier et jusqu’à vendredi, on parlera environnement à l’occasion du colloque inter-Comité pour la Culture, l’Education et l’Environnement à Stella Matutina. Ce colloque réunit donc, comme l’indique son intitulé, les CCEE des quatre DOM ainsi qu’un grand nombre de partenaires impliqués à un degré ou à un autre dans la protection de l’environnement, ainsi que les collectivités ou encore l’université de La Réunion.
En fait, en prenant l’environnement au sens le plus large du terme, c’est à la fois l’occasion pour chacun des partenaires de se faire connaître, de faire connaître ses actions et, au final, de dégager une synergie pour aller tous ensemble, dans la même direction. C’est d’ailleurs la philosophie même du colloque, qui est indiquée dans son visuel : ’Lanvironemen, alon mèt ansanm’.
Premiers intervenants de la journée d’hier, Sébastien Moncorps, directeur du comité français pour l’UICN, et Jean-Philippe Palasi, du même organisme, ont illustré, si besoin était, la richesse de la biodiversité de l’Outre-mer. Dans un ouvrage qui fait office d’état des lieux, ce sont pas moins de 3.450 plantes et 380 vertébrés endémiques qui ont été recensés, soit plus que sur toute l’Europe continentale...
Toute la problématique est d’intégrer à la fois la richesse de cette biodiversité et sa protection dans ce qu’il est convenu d’appeler le développement et plus particulièrement durable. Comment valoriser, protéger cette richesse, alors qu’au yeux de l’Europe nous sommes une RUP classée en objectif 1, c’est-à-dire en retard de développement ? Comment dès lors combler ce retard, répondre aux défis qui nous attendent, tout en préservant notre patrimoine naturel ?
De plus, s’il existe, dans l’arsenal européen des dispositifs permettant d’aider à la préservation de l’environnement, ils sont souvent lourds et peu adaptés à des initiatives locales. Il y a donc là matière à réflexion pour que les besoins soient en adéquation avec les moyens financiers. Et surtout qu’ils soient davantage lisibles et ne tiennent plus de l’usine à gaz.
D’autant que cette biodiversité peut aussi être source d’activité, à l’exemple de ce qu’a pu mettre en œuvre un pays comme le Costa Rica, qui détient à lui seul 5% de la biodiversité mondiale et qui a pris le pari de tirer profit de cette biodiversité. Même si le modèle n’est pas transposable, il y a lieu d’y regarder de plus près.
Il nous appartient de prendre les choses en mains. Comme le faisait remarquer Armand Hoarau, du CCE, nous sommes à huit jours de la signature de l’agenda 21 de La Réunion. Il nous importe donc, tous autant que nous sommes, de sensibiliser, de convaincre...
Dans son intervention, Roger Kerjouan, de la DIREN devait rappeler quelques éléments de sondages d’opinion d’où il ressort que si chacun se dit préoccupé par les sujets relatifs à l’environnement, on connaît mieux le problème que les solutions. Sachant aussi que pour la plupart des sondés, la réponse pourrait se résumer par la formule : c’est pas moi, c’est l’autre.
En fait, il en va de ce genre de sondage - qui est malgré tout intéressant - comme des sondages sur la religion : tout le monde est croyant, mais il y a bien peu de pratiquants... Ainsi, on apprend que pour 72% de personnes sondées, on est prêt à faire un geste, à condition que tout le monde s’y mette.
Parmi les autres interventions de l’après-midi, on retiendra une présentation des filières de l’université qui peuvent constituer un bon support pour les métiers de l’environnement, par le biais de formations professionnalisantes de haut niveau. Mais peut-être qu’il conviendrait de mieux cerner les besoins et de former aussi des personnels avec des profils correspondant mieux aux besoins, notamment dans la perspective de la création du parc national des Hauts.
De l’agenda 21 de La Réunion, il sera beaucoup question dans les prochains jours. Hier, Daniel Grondin, chargé de mission, a décliné ce qu’est le développement durable : « répondre à nos besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Dans le cadre de ce développement durable, il faut donc inclure toutes les notions nécessaires pour répondre aux défis qui s’imposent à nous : démographie, besoins en infrastructures, notamment en termes de déplacement.
D’où le projet du tram-train, initié par la Région et explicité hier par Jules Dieudonné, directeur du projet de TCSP. Là encore, toute l’idée du développement durable repose sur notre capacité à anticiper et à prévoir nos futurs besoins en déplacements, sachant que dans 25 ans, nous aurons doublé notre parc automobile, qui sera alors composé de 500.000 unité. Aujourd’hui, avec 250.000 véhicules, il y a de quoi faire huit fois le tour de l’île. Dans 25 ans, le nombre de véhicules constituerait une sorte de barrière égale à 14 fois le tour de l’île...
La suite du programme du colloque |
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Mercredi 3 décembre
- 9 heures - 10 heures 30 : "L’Éducation relative à l’environnement, la situation en France" (salle 200), "Les parcs naturels dans les régions d’outre-mer" (salle 201). |
Jeudi 4 décembre - 8 heures - 10 heures 30 : "Loisirs et tourisme sportif de nature, Île de La Réunion" (salle 302). - 9 heures - 10 heures 30 : "L’éducation à l’environnement vers le développement durable" (salle 300), "De l’agriculture durable au développement durable" (salle 301), "Le Muséum d’Histoire naturelle de La Réunion partenaire de l’éducation relative à l’environnement" (salle 303), "La prise en compte des paysages..." (salle 304). - 10 heures 45 - 12 heures 15 : "Table ronde, agir ensemble et en cohérence pour l’environnement" (salle 305). - 12 heures 15 - 13 heures : Clôture. |
Vendredi 5 décembre
Visites de terrain pour les délégations extérieures pour les délégations extérieures dans les Hauts de l’Ouest. |
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