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Une déclaration de Marie-George Buffet
21 décembre 2005
Depuis juin dernier, le Parti communiste français demande l’abrogation de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 sur le “rôle positif” du colonialisme. Le 8 décembre dernier, suite à une déclaration pas très... positive du Premier ministre, Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, a publié une déclaration rappelant son opposition à ce texte de loi. On lira cette déclaration ci-après, avec des intertitres de “Témoignages”.
Interrogé à propos de l’article de loi glorifiant le prétendu "rôle positif de la colonisation", le Premier ministre a fait ce matin (jeudi 8 décembre 2005 - NDLR) de grandes déclarations larmoyantes.
II n’a rien fait à deux reprises, pour éviter le vote puis le maintien de cet article. Il ne propose rien pour y revenir.
Nous ne nous payerons pas de mots !
Au nom de la dignité de millions d’hommes et de femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, nous demandons l’abrogation immédiate de cet article, comme nous l’avions demandé dès juin 2005. La loi du 23 février 2005 est une indignité faite au peuple français. Les humiliations n’ont que trop duré. L’attitude des députés de la majorité et du gouvernement attire la honte sur notre pays.
Un révisionnisme colonialiste
Non. On ne peut pas prétendre que le colonialisme eut "un rôle positif". Ce n’est pas seulement un mensonge historique éhonté. C’est aussi l’affirmation consternante d’un révisionnisme colonialiste.
Comment peut-on parler de "rôle positif" à propos des crimes monstrueux du colonialisme français, du système implacable de domination, de la répression meurtrière, de la torture, des humiliations infligées à des peuples entiers, le pillage des richesses... Bref, de ce mécanisme terrible et coupable de l’histoire de l’Empire français Lorsque la droite française agit ainsi, elle ressemble à s’y méprendre à cette extrême droite nauséabonde et nostalgique qui cherche les moyens de nourrir les haines du passé et le mépris de ceux qu’elle appelait les "indigènes".
Solidarité anti-colonialiste
Je veux affirmer la solidarité des communistes français avec toutes les forces, en métropole, dans les départements d’Outre-mer, qui agissent contre la loi coloniale de février 2005. Le recul imposé à Nicolas Sarkozy par les mobilisations aux Antilles est une première leçon.
Je pense aussi à nos camarades, à nos amis, à toutes celles et ceux qui ont eu le courage, hier, de combattre le colonialisme et d’affirmer leur solidarité avec les peuples qui en firent les victimes. Et l’ont fait souvent au prix de leur liberté. Ils ont été mis pour cela " à la question " - ou contre un mur. C’est aussi la dignité et la mémoire de ces hommes et de ces femmes d’honneur qu’une majorité de droite française aura ainsi bafoué.
Une flétrissure de l’image de la France
La loi du 23 février 2005 est aussi une flétrissure de l’image de la France à l’extérieur. Que les majorités de droite des deux chambres du Parlement français nous disent maintenant ce qu’elles pourront bien répondre aux deux Assemblées algériennes, l’Assemblée nationale populaire et le Conseil de la Nation, qui ont toutes deux condamné cette loi, refusant ce grave précédent, se demandant comment on peut glorifier "une présence coloniale coupable de massacres" et rejetant cette "tentative de falsification de l’histoire".
Il y a, vis-à-vis de tous les peuples des pays qui furent des colonies du nôtre, un devoir de respect national et de responsabilité. Les autorités françaises devraient maintenant présenter leurs excuses.
Une jeunesse que l’on ne reconnaît pas
Cet acte grave s’accompagne d’une addition de mesures insupportables qui agressent les migrants, et de stigmatisations au sein même de notre pays comme en témoigne la colère d’une jeunesse que l’on ne reconnaît pas.
Ces actes à connotation franchement raciste, mettent en péril la solidité d’un État de droit fier de ses lois et de ses valeurs universelles, d’un État ouvert sur le monde, les nations et les cultures du monde.
Cette vision-là d’une France humaniste porteuse de la garantie des droits humains fondamentaux... c’est un combat auquel nous ne dérogerons pas".
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