
C’était un 30 juin
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Les 1ères rencontres de la REU.SIT.
3 novembre 2009, par
Vendredi dernier sur la place de la mairie de St Pierre, l’association REUSIT organisait les 1ères rencontres de la REUSIT sur le thème “Mieux s’entourer pour mieux créer son entreprise”.
L’objectif de cette couveuse d’entreprise labellisée NACRE et membre du réseau Point Chance est de soutenir et de faire connaitre les projets de ses couvés. Depuis sa création, REUSIT a accompagné 115 projets de création d’entreprise avec un taux de pérennité de 97%.
« REUSIT est une structure qui accompagne des porteurs de projets de création d’entreprise. Nous apportons un hébergement juridique c’est-à-dire que nous mettons à disposition notre numéro de SIRET afin que le porteur de projet puisse démarrer son activité avant de s’enregistrer au registre du commerce » explique Pascaline Ponama, responsable de la couveuse REUSIT.
Créé en 2000, la structure compte aujourd’hui 3 antennes dans l’île, une dans le nord, dans l’est et le sud. Chaque année, chaque antenne accompagne 25 à 27 projets et depuis sa création, 115 projets de création d’entreprise ont vu le jour dont un seul n’a pas survécu.
Chaque entreprise ainsi accompagnée peut rester entre 12 et 18 mois au sein de la couveuse, « cela permet vraiment au porteur de projet de se lancer concrètement dans le métier de chef d’entreprise » en ne prenant aucun risque.
« Il s’agit d’un accompagnement juridique, logistique, mais aussi humain » insiste Eric Raby, devenu chef d’entreprise dans le domaine des TIC grâce à REUSIT. « Les personnes sont vraiment disponible, à l’écoute. Moi, j’avais besoin d’un vrai accompagnement pour me lancer. Je ne pense pas que je me serai lancé sans la couveuse ».
Les porteurs de projet doivent prouver leur motivation et leurs compétences
Néanmoins, il faut savoir que la couveuse d’entreprise REUSIT n’intervient que dans les activités peu ou pas réglementées. « Il existe une sélection à l’entrée devant un jury composé notamment des chambres consulaires. Les porteurs de projet doivent prouver leur motivation et leurs compétences » précise Pascaline Ponama. Les domaines présentés vendredi dernier allaient de l’artisanat au bien-être en passant par le commerce et les TIC. Une fois le projet validé, la couveuse aide le porteur à monter son business plan, met en place des formations de gestion d’entreprise, etc. « Depuis cette année, le porteur de projet peut venir seulement avec une idée, ce qui n’était pas le cas auparavant. Nous l’accompagnons dans la réalisation de l’étude de marché, etc. » poursuit Pascaline Ponama.
Notons tout de même que, tant que l’entreprise est au sein de la couveuse, elle ne peut bénéficier de prêts bancaires, ni de subventions. Ce qui implique que la couveuse ne peut pas accompagner les activités qui nécessitent un fort apport financier de départ.
D’ailleurs, vendredi dernier une conférence a été organisée sur le thème du micro-don comme alternative au désengagement bancaire pour les créateurs, présenté par Jean-Pierre Philippe de l’Agorah.
En contrepartie de l’accompagnement, les “apprentis chefs d’entreprise” doivent reverser 5% de leur chiffre d’affaire à l’association.
« Mais ce n’est pas cela qui nous fait vivre, précise Pascaline Ponama, nous vivons sur des fonds européens, du Département, de la CIREST et de la CINOR ».
L’association espère pouvoir compter sur une aide de la CIVIS et prochainement du TCO, en effet, la couveuse prévoit d’ouvrir une antenne dans l’ouest.
« Si nous voulons continuer à nous développer, il faudra également recruter des chargées de mission supplémentaire afin d’accompagner davantage porteurs de projets ».
En temps de crise, créer son activité est peut-être la clé du succès ; c’est en tout cas le sentiment des “apprentis chefs d’entreprise”.
Sophie Périabe
Nicole Minda, professeur de yoga et entrepreneur à l’essai.
« Ca évite l’isolement du créateur »
« On est vraiment accompagné dans le professionnalisme. Très régulièrement, nous avons des formations, des échanges. Cela évite l’isolement des créateurs ». S’il n’y avait pas eu la couveuse, Nicole ne se serait peut-être pas lancée dans son activité liée au bien-être, ou cela aurait pris davantage de temps.
Nicole est professeur diplômée en “yoga de l’énergie, relaxation, rebirthing et élixirs floraux”. « C’est seulement après 6 mois d’accompagnement que j’ai commencé vraiment à y croire ». Bientôt, Nicole sortira de la couveuse avec l’assurance de poursuivre son activité. Elle a maintenant toutes les cartes en main pour mener son entreprise vers le succès.
SP
Thierry Baum, doctorant en informatique et entrepreneur à l’essai
« On a surtout la possibilité de se tromper »
Passionné avant tout, Thierry pratique et fait partager l’astronomie depuis plus de 20 ans. « Je possède une solide formation scientifique, dont un doctorat en informatique, et une expérience de plus de 15 ans d’enseignement et de pédagogie dans plusieurs universités. J’ai combiné mes compétences pour offrir à tous (grand public, amateurs éclairés, collectivités et professionnels) la possibilité de comprendre l’univers qui nous entoure.
On arrive souvent avec une idée au sein de la couveuse, on n’a pas forcément de projet bien construit et de compétences en tant que chef d’entreprise ».
Selon lui, c’est une aventure qui vaut la peine d’être vécue. « On peut partager et échanger avec les autres, car parfois on manque de confiance. On peut tester l’activité, la concrétiser, voir si elle est viable. On a surtout la possibilité de se tromper ».
Thierry a également l’opportunité de créer des liens avec les autres entrepreneurs, d’ailleurs, il travaille en collaboration avec Eric Raby, chef d’entreprise dans le secteur des TIC. « Cela permet de créer une mixité, il y a une synergie qui s’opère ».
Lui aussi, comme Nicole, pourra d’ici quelques mois “voler de ses propres ailes”.
SP
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