
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Kom Zot de retour de Métropole
20 novembre 2004
Kom Zot, en assurant les premières parties de la tournée révérence du mythique groupe reggae “The Gladiators”, a pris confiance en sa musique. Le reggae Réunion a sa place sur la scène métropolitaine. Encouragé par ses nouveaux contacts, le groupe se remet aussitôt au travail, prépare de nouveaux projets. La balle est dans son camps.
Quel groupe réunionnais ne rêverait-il pas d’une vraie tournée professionnelle en Métropole, et qui plus est, en partageant la scène avec The Gladiators ? Après 13 ans d’existence, Kom Zot a eu cette chance. Il y a 4 ans déjà, le groupe reggae du Chaudron avait assuré la première partie de The Gladiators à La Réunion. Mais rien à voir avec les 13 concerts à guichets fermés qui ont permis au groupe de se frotter à un public averti, de bénéficier de l’organisation professionnelle de la tournée, tout en partageant la scène avec des artistes de renommée internationale. La vraie vie de musicien en somme. Cette tournée a "dépassé nos espérances", confie Luciano Mabrouk, voix et guitare rythmique de Kom Zot. "Ça nous a conforté dans notre conviction de défendre toujours le reggae réunionnais". Surpris par l’accueil du public, le groupe a eu de bons retours de sa musique et pris des contacts avec des promoteurs métropolitains. Les "pourparlers sont très encourageants", souligne Noël Richard, manager du groupe, mais il faut d’abord se remettre au travail avant d’envisager un nouveau départ.
Concrètement, les retombées de cette tournée tremplin se situent à trois niveaux : projets de participation à différents festivals en Métropole, promotion sur le site de Médiacom, (l’organisateur de référence des tournées reggae) et tenez-vous bien, projet d’un album avec Al Griffith, le fils et la relève du leader de The Gladiators. Mais avant cela, la priorité est au travail, encore le travail, la seule clé de la réussite pour un projet musical à long terme. Cette expérience a renforcé la confiance du groupe, consolidé les liens d’amitié entre les membres, et permis de tester leurs capacités scéniques. Les responsables de salles et promoteurs métropolitains veulent suivre ses projets, se disent prêts à l’accueillir à nouveau, mais il faut mettre en place différentes dates pour rentabiliser le déplacement. Retrouver le public réunionnais sera le moyen pour Kom Zot de se préparer à un nouveau départ, déjà envisagé pour août 2005 vers la Bretagne, Tours ou encore Poitiers. "Nous allons toujours continuer à travailler à La Réunion", souligne Luciano pour qui exporter sa musique ne signifie en rien quitter son pays. "Si l’on veut s’exporter, il faut continuer à travailler, ne pas se faire oublier".
Depuis longtemps, Kom Zot souhaite jouer dans la zone, rencontrer le public et les musiciens voisins, mais il sait qu’il faut procéder par étape, "faire des concessions et savoir se serrer la ceinture". Bien qu’aujourd’hui en tant que musiciens, ils savent que l’on ne peut prétendre vivre de la musique, leur objectif de professionnalisation reste intact. Ils remercient les deux collectivités et la ville de Saint-Denis qui leur ont accordé leur confiance et ont permis cette expérience formidable. Même si Luciano, Guy Noël, Pascal, Aldo, Laurent, Michel et Jean-Louis gardent la tête froide, l’on sent un brin de fierté d’avoir fait parler de leur pays, grâce à leur musique. "Avec Kom Zot, découvrez la Jamaïque francophone", "un groupe avec un vrai charisme, plein de promesses musicales", "La Réunion, l’autre île du reggae"... : à lire les critiques de presse, nous aussi nous pouvons être fiers, même si elles ne nous apprennent rien.
Estéfany
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