En février, l’actualité culturelle continue

Danse, cinéma et musique à Saint-André

21 janvier 2005

Qui a dit qu’une fois passé le mois de décembre, où les spectacles foisonnent, c’est le vide absolu ? Le Centre interculturel qui gère la salle Guy Alphonsine fait mentir cette analyse et nous réjouit avec plusieurs propositions, le 18, 19 et 20 février.

(Page 8)

Le Centre d’intervention culturelle gère la programmation de la salle Guy Alphonsine et a décidé de sortir hors de ses murs. Michel Clain, chargé du suivi de programmation, explique le concept : "Nous organisons un détournement de public, sur Saint-André, pour tous les gens de l’Est. Nous voulons les inciter à sortir davantage le soir. La rue de la Gare est confinée, elle est souvent vide, l’ensemble des commerçants et des restaurateurs participe en restant ouvert plus tard. Mais la rue ne sera pas fermée. Nous voulons tenter d’attirer les gens, d’attiser leur curiosité. Des concerts seront donnés chaque soir, les trois groupes à l’affiche seront Zool, finaliste de la Clameur des Bambous 2003 et deux groupes parmi les finalistes de l’édition 2004. Les concerts auront lieu en plein air, sur un parking proche de la salle".
Ces nuits spéciales accueilleront aussi de la danse contemporaine avec la compagnie Danses en l’R qui fait un retour à la source. Leur spectacle, “Faux-Ciels”, a été créé en 2003, à la fin des trois ans de résidence de la compagnie Danses en l’R au sein de la salle Guy Alphonsine. "Pour de multiples raisons, le spectacle n’a pas pu être joué dans son lieu de création, c’est pourquoi nous sommes heureux de pouvoir le présenter le mois prochain", nous confie Michel Clain.

Faux-Ciels

La dernière de “Faux-Ciels” n’aura donc pas eu lieu en décembre, comme prévu, durant les Bambous Libres à Saint-Benoît. La compagnie Danses en l’R va arpenter du 18 au 20 février la rue de la Gare à Saint-André. Une chance pour ceux qui n’ont pas encore vu ce spectacle à découvrir en particulier. À l’origine, les danseuses devaient aborder les personnes pour un solo de danse contemporaine en tête à tête, mais une fois leur maison de danse repérée, il arrive comme au Tempo Festival, que les spectateurs et les spectatrices se disputent l’entrée et fassent la queue pour obtenir un moment de bonheur. Ce qui décourage les plus timides, car il faut du coup aborder les danseuses en premier.
À l’intérieur de la maison de danse, univers plastique concocté par Lionel Lauret et Patrick Prie, passez dans la salle d’attente en compagnie de madame Claude (Annick Moinache) et laissez-vous guider. Chaque danseuse - Dolma (Marriya Evrard), Charlène (Nelly Romain) et Ilya (Soraya Thomas) - vous demandera de choisir entre différents thèmes. Si vous voulez tout voir, il faudra revenir plusieurs fois et si vous voulez un avant-goût, visiter le site internet : http://www.danses-en-l-r.com/fauxciels/

Cinéma et humour

Mais il n’y a pas que de la danse et de la musique sur Saint-André en février. Au milieu des déambulations chaque soir à 18 heures 30, deux plasticiens d’Art Tempo, Jean-Marie Marchand et Tony Pipard, feront une performance publique. Et côté cinéma, le CIC envisageait au départ de mettre à l’affiche “Chicago” et “Moulin Rouge”, mais finalement ce sera “Clean” un film canadien, américain, britannique et français qui raconte l’histoire d’Emily qui n’a qu’une obsession : récupérer son fils, que ses beaux-parents élèvent loin d’elle. Pour y parvenir, il faudra qu’elle reconstruise sa vie, qu’elle devienne clean. La salle Guy Alphonsine projette de diffuser des films d’art et d’essai deux fois par mois au cours de l’année 2005.
Pour le reste du mois de janvier seront successivement à l’affiche : “Man on fire”, “Veer Zaara”, “Honey” et “Les indestructibles”. Ajoutons à cela une bonne dose d’humour avec “ Mangaye chaud, A la moin la”, vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 janvier.

Eiffel


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus