
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Journées d’étude sur Auguste Lacaussade
9 juin 2005
Les “grands” quotidiens locaux se gargarisent généralement du terme “liberté”. Mais chaque jour ils nous donnent la preuve qu’ils bafouent ce droit élémentaire. Ils sont pour la liberté d’expression qui leur permet de publier leur prose, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont de grands défenseurs de la liberté d’expression. Ils se réveillent lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de leurs amis, sinon ils sont muets comme des carpes.
(page 6)
En 2004, “Le Quotidien de La Réunion” s’est distingué en ne fournissant aucune information sur un colloque tenu à l’Université autour du projet du retour des restes mortels d’Auguste Lacaussade dans son île. Mais il a publié ensuite le courrier d’un éditeur pour démolir le projet autour duquel gravitait ce colloque. Par contre, il s’est bien gardé de publier un droit de réponse, qui n’était autre que le bilan de ce colloque, pour rétablir les faits, dans un simple souci d’équité, en prétextant que la réponse était trop longue.
Le problème posé est bien le droit à la parole. C’est l’équipe journalistique dirigeante qui choisit le courrier à publier. Donc, les copains d’abord. Quand quelqu’un a été sali, il ne peut être lavé, s’il n’appartient pas au même club de baccara ou de tennis, s’il n’est pas frère de la même loge ou de la même chapelle, il doit aller voir ailleurs. C’est aussi simple que cela.
Idem en face
“Le J.I.R.” pratique la même politique. Au début de cette année 2005, ce journal à consacré sa “une” à ce même individu, qui lui avait envoyé une lettre. Preuve que celui-ci a véritablement le bras long. Comment une lettre qui au vu de son contenu aurait dû finir sinon dans une poubelle, du moins dans le courrier des lecteurs a-t-elle pu atterrir en “une” et mériter deux pages intérieures ? Cela dépasse l’entendement.
Si cette lettre, qui ne contenait pas des idées neuves et merveilleuses, a bénéficié d’une telle faveur, c’est bien parce que son auteur dispose d’un réseau. Il est d’ailleurs terrible de voir en la matière le silence des représentants de l’État devant ce courrier qui leur a été adressé et qui est rempli de mensonges. En principe, ils auraient dû déposer un recours en justice pour faux et usage de faux. Mais rien n’a été fait...
Cet individu est bien introduit dans les services culturels de l’État. C’est lui qu’ils invitent lorsqu’il s’agit soi-disant de défendre la langue française. Le dernier ouvrage qu’il a édité avec les subsides de l’État montre combien l’argent des contribuables est mal dépensé.
Le souci de ces services en soutenant de tels ouvrages n’est pas la qualité. Il s’agit d’aider un membre du réseau de copinage. Par contre, celui qui accepte de saboter un projet combattu par ces services obtient ce qu’il veut.
"Mentez ! mentez !"
Dans ces affaires, c’est La Réunion d’en bas (celle des descendants d’esclaves et d’engagés, les élus progressistes) qui est confronté à La Réunion d’en haut (quelques notables qui ont su utiliser l’influence de leur réseau pour intimider quelques fonctionnaires. Si les représentants des grands Blancs ne voient pas l’opportunité d’un projet, les représentants de l’État n’ont pas d’autre solution que de les suivre comme des moutons de Panurge).
Pourquoi “le JIR” a-t-il publié cette lettre en “une” ? Tout simplement pour que tous les bobards puissent être répercutés sur les ondes des radios sans vérifier les informations distillées par les journaux et sans émettre la moindre réserve. Tout ce beau monde applique à la lettre la devise : "Mentez ! mentez ! il en restera toujours quelque chose".
Et il est évident, qu’après ce coup bas, par amitié pour un membre du réseau, “le JIR” n’a pas daigné couvrir les deux journées d’études tenues à l’université sur ce projet, les 2 et 3 juin derniers.
Correspondant
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