Sham’s Théâtre

Dernière représentation de “Cendrillon”

2 mars 2005

Dimanche dernier, la compagnie Sham’s donnait la dernière représentation de “Cendrillon”. Une pièce pour petits et grands, que les absents ont eu totalement tort de rater.

(page 8)

“Cendrillon” est une pièce ingénieusement revue par Sham’s. Les spectateurs ne s’attendaient par exemple pas au style Hip-hop pour les incantations "magiques". Le temps que Cendrillon découvre sa luxueuse robe, son carrosse et ses chevaux, la fée se la joue danseuse de soirée "after". Il faut dire que la pièce jouée façon Sham’s est neuve, moderne et pourtant intacte. Les enfants retrouvent bien évidemment les pièces maîtresses du conte de Perrault, même si la pièce se veut burlesque.
Certains diront que Thierry Salimina, dans le rôle du Vizir Mustapha, et Emmanuel Colinet, le prince de l’histoire, y sont pour beaucoup. Les deux acolytes compères apportent leur talent, et leurs humours ne passent pas inaperçus. En jouant à souhait avec le public, ils gagnent son amitié, particulièrement le Vizir Mustapha, professeur de danse pour l’occasion.
Les enfants, comme les parents, sont littéralement scotchés à l’histoire, participant au déroulement de la représentation. Anouchka Mardaye, qui joue Cendrillon, est quant à elle d’une fidélité sans précédent. Ses larmes ont émues le public. Elle sera réconfortée par les enfants, qui se jetteront dans ses bras à la fin du spectacle. La séance photos ne trompe pas. Les enfants ont été contents de l’après-midi passé avec la compagnie.

Bbj


Sham’s au Théâtre de Champ Fleuri, samedi

“Té arèt marsh tou ni don !” : Feydeau an kréol

Présentée pour la première fois en mars 2004 par la Compagnie Sham’s, l’adaptation en créole de “Mais arrête donc de te promener toute nue !”, pièce de Georges Feydeau, auteur français le plus joué au monde, sera au Théâtre de Champ-Fleuri le samedi 5 mars à 20 heures. Sham’s tourne le vaudeville en comedia dell’arte, et fait exploser l’espace scénique.
Klaris, la fam lo dépité Vantrou, i inkièt pa marsh tou ni, an linzri, dovan toulmoun, kiswa Oshpé, lo mèr la Ravine Sapot son ladvérsèr, kiswa Romin de Soval lo zournalis oubyin Viktor lo doméstik. Sa i énèrv son mari...
Institution républicaine et légèreté féminine s’opposent au long de la pièce qui joue aussi de l’attrait du corps et questionne la place de la femme. Les comédiens sont à fond dans le délire et multiplient les clins d’œil au monde réunionnais.
Après 4.700 spectateurs et 28 représentations couvertes de rires et d’ovations dans son théâtre non subventionné du Moufia, Sham’s n’attend plus le verdict du public. La représentation de samedi au Théâtre de Champ Fleuri entame une tournée qui passera aussi près de chez vous, le 11 mars au Ciné Royal de Saint-Joseph, le 19 mars au Théâtre de l’Étang-Salé, le 12 avril au Théâtre Luc-Donat au Tampon. Du 8 au 31 juillet “Té arèt marsh tou ni don !” sera au Festival d’Avignon.

Eiffel


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus