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Ankraké lance son concours fonnkèr et sa colonie de vacances
25 mai 2010, par
L’association Ankraké organise la 9ème édition du concours fonnkèr Espédi Vienne ouvert aux jeunes scolarisés, une manière de transmettre une culture réunionnaise vivante à la nouvelle génération.
A travers plusieurs actions tournées vers la jeunesse, l’association Ankraké veut montrer « ke nou néna une culture vivante d’aujourd’hui, de demain, lé important de transmettre ça aux jeunes » indique Eric Alendroit, président de l’association.
Depuis 1997, Ankraké organise un concours fonnkèr, « un concours de poésie langue créole réunionnais ouvert aux jeunes scolarisés ». Des modifications ont été apportées cette année, en partenariat avec le Rectorat. En effet, les élèves de grande section peuvent désormais concourir. Les jeunes devront faire appel à toute leur créativité pour réaliser un travail sur le thème “Kel domin ?”. Comment le jeune voit-il la Réunion demain, son avenir ! Les élèves de maternelle pourront travailler sur plusieurs supports : le collage, l’écriture, etc… Quant aux plus grands, ils pourront exprimer leur pensée à travers un texte. « La graphie est libre mais ça doit être cohérent ».
Les bénévoles de l’association travaillent d’arrache pied pour mettre en place ce concours avec l’aide notamment des professeurs de langue régionale. « Néna toute une dynamique derrière. L’année dernière nou la eu 65 participants, si nou arrive à une centaine cette année, nou sera satisfait » précise le président. Depuis le mois de mars, les professeurs peuvent inscrire leur classe aux concours, « et nou néna déjà des inscriptions ». Les inscriptions se feront jusqu’au 3 juillet. Le jury, composé d’écrivains, de conteurs, d’enseignants, délibèrera et les résultats seront proclamés à l’occasion de la semaine créole, le mercredi 27 octobre.
Les lauréats recevront « des instruments de musique, des CD, des livres qui concernent culturellement la Réunion. Cette année, nou projette aussi de réaliser un recueil illustré qui regroupera une cinquantaine de fonnkèr depuis le début un concours ».
La colonie placée sur le thème du maloya
Toujours à destination de la jeunesse réunionnaise, Ankraké renouvelle, pour la 4ème année, la colonie de vacances culturelles. « Cette année, le thème de la colonie est placée sur le thème du maloya. C’est une bonne entrée pou fé travay le marmaille sur tout ce qui concerne l’histoire, la danse, les instruments, la musique, l’écriture, etc. En plus, le maloya est patrimoine mondial de l’UNESCO ».
30 marmailles participeront aux différents ateliers prévus, des rencontres sont programmées avec des moringueurs, maloyeurs. Un grand kabar clôtura les 10 jours de colonie avec les familles des enfants.
L’objectif est « de créer un espace de loisir, de découverte, d’apprentissage et de rencontres ; de faire que le marmaille y développe à li à travers la culture » poursuit Eric Alendroit.
La colonie peut accueillir 30 enfants de 7 à 16 ans et se tiendra du 16 au 25 juillet à la Saline les Bains, à Trou d’eau.
Le prix est fixé à 600 euros par enfant, les familles peuvent solliciter une aide de la CAF.
Les inscriptions se font dès maintenant auprès de Ankraké.
Sophie Périabe
Ankraké : 0692 20 92 92
email : [email protected]
Dans la forêt Tapkal…
Mariline Dijoux a présenté son livre “Lao Tapkal, Sirandane lo van” qui a été sélectionné pour le prix Paille en queue, prix décerné par des collégiens.
Il s’agit d’un livre jeunesse écrit en créole et qui raconte l’histoire de l’esclavage à la Réunion, depuis la traversée du Mozambique, à l’arrivée à la Réunion. « Comme c’est conte, il faut donc du merveilleux » précise l’écrivaine et conteuse Mariline Dijoux.
C’est l’histoire d’un esclave arrivé à la Réunion et qui se fait tuer par un marronneur. L’esprit de cet esclave revient dans la forêt Tapkal à Cilaos et raconte à deux enfants son histoire. « Lé important que nou oublie pas sak la espacé avant » conclut Mariline Dijoux. Le livre est disponible chez tous les bons libraires à 15 euros.
SP
Tisser des liens avec Haïti
Après la catastrophe qui a touché Haïti, l’association avait organisé un kabar pour venir en aide à la population sinistrée. « Y fo dire que la eu une grande solidarité autour ce kabar. Lé vrai que avant d’avoir la prétention de faire la solidarité ailleurs, fo d’abord être solidaire ici » souligne Eric Alendroit.
Le kabar a permis de récolter 4.318,58 euros. Ankraké veut travailler avec une structure de proximité dans le champ éducatif ou culturel pour que cette somme puisse servir réellement à la population. Les démarches dans ce sens ne sont pas faciles, mais Ankraké compte faire jouer « les réseaux ke nou néna déjà avec Haïti. Nou la déjà fé des forums avec des haïtiens, des liens y existent déjà. Nou reste ferme à trouver un interlocuteur sur place ». A travers cette action d’aide, Ankraké souhaite prolonger les relations, tisser des liens forts avec cette population.
SP
« C’est de l’acharnement ! »
« La culture peut aussi être un terrain de bataille. Ankraké la déjà mené des combats et nou continue ». En effet, en 2008, 6 bénéficiaires du RMI interpellent l’association car « ils avaient du mal à faire financer leur formation par l’ADI. Ils avaient déjà eux-mêmes déboursé près de 2.000 euros et l’ADI devaient financer le reste ». Ce sont des personnes motivées, qui ont un vrai projet professionnel mais qui butaient sur la lenteur administrative.
« Nou la fé un courrier à l’ADI et au Conseil Général et zot la estimé que zot la été diffamé. Zot la donc porté plainte contre Ankraké. La décision la tombé au mois de mars et zot la perdu en première instance. Zot la décide de faire appel. Nou lé indigné, nou trouve ça malheureux, en plus nou la pas demande dommage et intérêt ». Pour Eric Alendroit, « c’est de l’acharnement ». Loin de baisser les bras, Ankraké compte mener ce nouveau combat pour que les droits des personnes soient respectés.
SP
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