
C’était un 30 juin
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Entretien avec Hélène Coré et Sophie Rotbard
25 juillet 2005
Dans le cadre du grand débat entre Réunionnais sur les voies et moyens de relever les grands défis du pays, ’Témoignages’ donne aujourd’hui la parole à deux artistes, plus précisément deux plasticiennes. Hélène Coré de l’Association réunionnaise des Arts appliqués et Sophie Rotbard de l’association Art’Senik réalisent régulièrement des performances en arts plastiques. Elles soutiennent aussi les jeunes artistes en exposant leurs œuvres. Elles nous font part de leur opinion sur le développement durable de La Réunion.
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Que diriez-vous à un jeune qui n’a pas ou n’a plus confiance en son avenir professionnel ?
- Je lui dirais de ne surtout pas se décourager et de se renseigner auprès d’un conseiller d’orientation pour voir quelles possibilités de spécialisation ou de formation parallèles à son secteur peuvent lui être proposées afin d’augmenter ses chances de réussite et d’intégration dans sa vie professionnelle.
Croyez-vous au développement durable de La Réunion ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?
- Oui, car j’estime que La Réunion peut poursuivre le développement des énergies propres, étant favorisée par son ensoleillement, ses vents et sa production de végétaux récupérables en grande quantité.
Quels sont pour vous les atouts de La Réunion ? Ceux des Réunionnais ?
- La Réunion fait partie de l’Europe, tout en rayonnant dans l’océan Indien, et peut ainsi bénéficier d’aides structurelles pour ses projets de développement ; cependant, il serait souhaitable que le pouvoir politique réunionnais ait la possibilité de représenter la France sans être obligé de recevoir “ l’allégeance” du pouvoir “français parisien”.
Que proposez-vous pour garder un équilibre entre les zones naturelles (forêt, rivières...), les zones agricoles et les zones construites (habitat, industries et autres équipements) ?
- Il faut un schéma d’aménagement du territoire fort et respecté par tous. Il faudrait se pencher sur les zones dites agricoles mais non cultivables pour qu’elles ne tombent pas aux mains des spéculateurs et soient utilisées pour des projets d’habitat social ou d’éducation.
Comment développer l’île tout en gardant le potentiel touristique ?
- En développant le secteur tertiaire et les services.
L’avenir professionnel des Réunionnais ne doit-il pas passer par des temps de travail à l’extérieur (océan Indien, Afrique, Amériques, Europe, Asie) ?
- Si, d’une part afin d’y acquérir des expériences et d’autre part pour diffuser la technologie européenne et ainsi partager les connaissances.
Le manque de logements sociaux à La Réunion se fait de plus en plus gravement sentir. Que faire pour résoudre ce problème ?
- Il faut maîtriser la politique foncière et favoriser la création de logements collectifs mêlant dans une même cité des populations de différentes couches sociales pour éviter la naissance de ghettos. Il faut insister sur la végétalisation des cités et prévoir des jardins collectifs et des terrasses pour que les habitants ne soient pas coupés de leurs liens traditionnels à la terre.
Autre grave problème : celui des déplacements. Quelles solutions voyez-vous à ce défi ?
- Il faut développer davantage le transport collectif sous toutes ses formes : réseau de minibus pour les villes et quartiers, grandes lignes de bus, mise en place de lignes de tram train et de subway. Également baisser le prix des tarifs et des cartes de réduction pour les étudiants, les emplois-aidés (RMistes, CES) et les personnes âgées.
Comment votre association pense-t-elle s’impliquer concrètement dans la bataille des Réunionnais pour le développement durable ?
- En aidant les Réunionnais à prendre conscience du potentiel que recèle notre île tropicale ; la nature offre de multiples possibilités à exploiter dans l’artisanat d’art et dans les domaines du design, de l’architecture et du stylisme. Montrer des créations locales réalisées à partir du bois, de la pierre, du végétal ou des scories, permet de développer l’esprit de créativité. L’association Art’Senik a permis à de jeunes érémistes de réaliser un parcours environnemental et sculptural en développant leur créativité et leur donnant confiance et assurance pour le développement
de leurs projets personnels futurs.
Propos recueillis par Jean-Fabrice Nativel
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