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Avec le Komité Éli à Saint-Leu
12 novembre 2013, par
Les samedi 9 et dimanche 10 novembre, le Komité Éli a organisé plusieurs actions pour commémorer à la fois la révolte de nos ancêtres esclaves en novembre 1811 dans la région de Saint-Leu — avec le forgeron Élie et son bann dalon(e)s — et le 350ème anniversaire de la naissance de notre peuple. Ces actions ont été marquées notamment par de vibrants hommages à l’ensemble de nos ancêtres qui ont lutté pour la justice et la liberté tout au long de notre histoire.
De nombreux militants culturels et artistes ont apporté leur soutien à ces commémorations. Outre le côté festif, artistique et éducatif de ces actions, leurs organisateurs et leurs participants ont souligné que la meilleure façon de rendre hommage à ces combattants de la liberté est de continuer leurs combats aujourd’hui.
Méditation à la ravine du Trou
Cet événement a commencé samedi matin par une visite et des moments de méditation à la ravine du Trou dans les Hauts de Saint-Leu, où Élie et ses ami(e)s ont organisé leur révolte. L’après-midi, un rassemblement a eu lieu sur la plage de Saint-Leu en face de la gendarmerie, suivi d’un kabar avec Maronér koméla, Kréolokoz, et puis la projection du célèbre et magnifique film "Élie ou les forges de la liberté" réalisé par William Cally, suivie d’un débat ; la soirée s’est terminée par une veillée fonnkèr.
Dimanche matin, une cérémonie s’est déroulée devant le monument historique réalisé par Richard Vildeman sur la place de la Mairie de Saint-Leu en 2011 en hommage aux esclaves rebelles. Elle a été ouverte par Maximin Boyer, le leader du groupe musical Kayambé et président du Komité Éli.
Une « fête nationale réunionnaise le 10 novembre »
Celui-ci a émis le vœu que soit célébrée chaque année une « fête nationale réunionnaise le 10 novembre », à la fois pour commémorer ces moments forts de notre histoire que sont la naissance de notre peuple le 10 novembre 1663, la révolte des esclaves du 5 au 8 novembre 1811 et l’abolition de l’engagisme le 11 novembre 1882, mais aussi pour rassembler les Réunionnais autour de projets partagés pour changer notre société. En effet, « la révolt i doi kontinié ; èske zordi nou travay pou nout pèp ou pou bann mèt ? Viv la révolt Éli ! », a lancé le poète, chanteur et musicien Maximin Boyer.
Yvrin Rosalie, vice-président du Komité Éli, a plaidé dans le même sens en déclarant que non seulement le devoir de mémoire reste plus indispensable que jamais, mais également la lutte contre le racisme, la pauvreté, les inégalités et toutes les formes de domination d’aujourd’hui. « Au-delà de nos différences, unissons notre peuple contre les surexploiteurs », a demandé Yvrin Rosalie.
« Le chemin de la liberté pour nous »
Michèle Hoarau, adjointe au maire de Saint-Leu, a également fait une allocution pour saluer le courage de nos ancêtres esclaves révoltés. « Il a fallu oser combattre le pouvoir de l’époque au prix de leur vie ; c’est ainsi qu’ils ont ouvert le chemin de la liberté pour nous », a notamment déclaré l’élue municipale.
Ces interventions ont été suivies par un fonnkèr de Maximin Boyer, des dépôts de fleurs devant le monument et des chants du groupe Zandémik. Après cette cérémonie, il y a eu un ronnkozé avec plusieurs historiens sur la "plaz 46" et l’après-midi s’est déroulé un kabar avec plusieurs artistes comme Ingrid Varon, Dalon Sinoi, Sofy Mazandira, les groupes Zandémik, Kaizzlaman, OGS 97KAF, Kayanmbé, Téat Palisad...
Deux belles et fortes journées commémoratives et destinées à bâtir un avenir meilleur !
L.B.
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