Connaissance de notre Histoire et hommage à nos ancêtres chinois

Deux nouvelles découvertes pour la délégation réunionnaise en Chine

15 octobre 2013

Après les journées de samedi et de dimanche consacrées à la culture de la mémoire réunionnaise en hommage à nos ancêtres chinois victimes de l’esclavage et de l’engagisme (voir ’Témoignages’ de ce lundi), nos compatriotes en visite dans la région de Canton ont pu faire de nouvelles découvertes culturelles hier à Meizhou. Et cela toujours dans le cadre de la 7e étape des ’Routes de l’esclave et de l’engagé dans l’océan Indien’ organisée par l’UNESCO avec l’historien réunionnais Sudel Fuma et plusieurs partenaires de La Réunion, de Chine, de Maurice, des Seychelles, etc.

Pendant la visite de "la Pagode aux 1.000 Buddhas",…

Le matin, la délégation réunionnaise a d’abord visité un espace culturel et environnemental magnifique, appelé "la Pagode aux 1.000 Buddhas". Il s’agit notamment d’un grand temple bouddhiste, avec de nombreuses statues et décorations très diverses visant à faire connaître les valeurs fondamentales de cette religion dans sa version chinoise.

Un des monuments les plus impressionnants de cet espace est une tour de 36 mètres de haut, qui a été créée au 18e siècle et rénovée en 1990 pour protéger mille bouddhas réalisés au 10e siècle en jade et mille autres en or produits au 20e siècle. Pendant cette visite, deux des guides, dont le Réunionnais Thomas Lan Nang Fan, professeur de chinois en collège, en lycée et à l’Institut Confucius de l’Université à La Réunion, ont notamment fait découvrir aux visiteurs un arbre qui serait lié à l’origine du bouddhisme par sa réputation de pureté, car il n’attire pas beaucoup les insectes : le figuier des pagodes, également appelé arbre de la bodhi ou pipal, dont les graines servent à fabriquer des chapelets.

Un espace de mémoire

La seconde visite de la journée a porté sur le Parc Mémorial du Maréchal Ye Jian Ying, où l’on trouve à la fois de très beaux espaces naturels, mais aussi un musée et la maison natale de ce grand militaire révolutionnaire chinois du siècle passé. Né en 1897 dans ce lieu de Meizhou, ce combattant est devenu très célèbre non seulement dans sa région, mais dans toute la Chine en raison de ses engagements au service de son peuple jusqu’à sa mort en 1986.

Comme l’ont expliqué les guides, Ye Jian Ying a quitté sa résidence en 1916 et il a notamment soutenu la révolution communiste menée par Mao Tsé Toung en 1949. Mais comme cela est montré dans le musée, il a également participé à bien d’autres combats pour la liberté et le bien commun qui ont fait sa réputation et conduit à la réalisation de cet espace de mémoire pour les peuples du monde entier, y compris le peuple réunionnais.

L.B.

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