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Illustration d’un combat pour la mémoire et l’identité gagné grâce au PCR
2 décembre 2024
le Collectif Dann’ Kan organisait hier sa seconde édition de Kabar Maloya qui devait réunir plus de 100 maloyèrs autour de l’amour du maloya. Pour sa seconde édition, l’événement avait lieu sur le site historique de Grand Cour, ancienne bâtisse de Madame Desbassyns, à Saint Paul.
Le Parti communiste réunionnais (PCR) a joué un rôle majeur dans la reconnaissance du maloya, cet héritage culturel profondément enraciné dans l’histoire de La Réunion. Pendant des décennies, le maloya fut stigmatisé, interdit dans l’espace public sous prétexte de sa portée contestataire. le PCR a milité pour faire de cette musique et danse un symbole de résistance et d’identité. Grâce à ce combat politique et culturel, le maloya a obtenu en 2009 une reconnaissance mondiale en étant inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Aujourd’hui, il résonne avec encore plus de force, porté par des initiatives citoyennes comme celles du collectif Dann’ Kan.
le collectif Dann’ Kan continue son engagement pour le devoir de mémoire. À travers le maloya, patrimoine vivant et vecteur d’identité, il s’attache à transmettre les voix d’hier et d’aujourd’hui. La deuxième édition de Dann’ Kan en est une nouvelle illustration.
Cette édition se tenait hier sur le site historique de Grand Kour, ancienne demeure de Madame Desbassyns, lieu chargé d’histoire. Ce dimanche 24 novembre, une répétition finale a rassemblé plus d’une centaine de passionnés de maloya en préparation du grand événement.
Cette année, les percussions, cœur battant du maloya, étaient mises à l’honneur. Plusieurs artistes ont contribué à cette célébration : MadiaKanou, Tifrid Maloya, Olivier Araste et Votia, fille du légendaire Gramoun Lélé. Le public est invité à découvrir ou redécouvrir cette tradition dans un cadre symbolique.
Pour le collectif, cet événement est plus qu’une performance artistique : c’est une façon d’occuper l’espace réunionnais avec fierté et de célébrer une culture vivante, profondément ancrée dans le patrimoine de l’île.
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