
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Festival Donia 2005
27 mai 2005
Créé en 2004, à l’initiative de Christophe Durand, de sa compagne Marie Souverain et de Jérôme Chana, le groupe Woba Kélé commence à filer vers la reconnaissance. Durant le festival Donia à Nosy Bé, il en a encore fait la démonstration. Et tant mieux...
(page 11)
Ce groupe de percussions représentait fièrement les couleurs réunionnaises au festival Donia, après le dramatique accident qui allait coûter la vie au leader du groupe Renésens. En fait, même avec la présence de Leïla Neigrau, les yeux des festivaliers étaient rivés sur ce jeune groupe réunionnais qui, avec leur style afro-maloya, n’a pas manqué de se faire remarquer. Déjà par leur costume jaune plus qu’original. Et puis, jeune ! jeune !
Il ne faut pourtant pas se fier à l’apparence. Le groupe vient d’être composé, mais il faudra noter la présence de musiciens confirmés. "Cela fait quand même plus de 10 ans que nous sommes dans le milieu artistique", indique Christophe Durand, leader de la formation. C’est en découvrant la kamélé goni, une guitare traditionnelle africaine, qu’il commence à composer, et chanter ses textes. "Ça a commencé avec Marie, Jérôme et moi, pour le chant et la base rythmique. Le groupe Woba Kélé est né comme ça, presque naturellement", poursuit-il.
Et puis, dans cette formation, nous ne pouvons que remarquer Ali Hadji, dit Odilon, par ailleurs percussionniste de Christine Salem, qui a étonné le public malgache par sa manière explosive de jouer du djembé. Ou encore, comment ne pas tomber sous le charme de la voix de Massaï dit Guillaume Imare, oui le fils de l’illustre Hervé Imare, que l’on retrouve derrière le doum-doum. Jérôme Chana donne son cœur à l’ouvrage. La scène est sa raison de vivre, comme tous ses dalons jouars. Après, comment rester de marbre devant les deux danseuses endiablées du groupe, Gaëlle et Marie ? Tout le petit groupe est mené par Christophe, qui donne aussi sa voix.
C’est un spectacle impressionnant, fin, original, percutant, qu’ils donneront même loin de la scène du festival Donia 2005. Ils se produiront, accompagnés de musiciens malgaches et comoriens, gratuitement, juste pour le plaisir de jouer ensemble et de se rencontrer, au Safari Kafé et chez mama à Ambatoloaka (Nosy Bé), un charmant village côtier qui doit encore avoir du rythme afro-maloya dans les oreilles.
Musique et éducation, l’esprit Woba Kélé
Depuis l’année dernière, une association portant le nom du groupe, Woba Kélé, travaille à valoriser la culture afro-réunionnaise à travers des spectacles vivants, l’aide humanitaire aussi. Woba Kélé travaille entre autres, avec l’Association réunionnaise de prévention contre le SIDA (ARPS). "Les soirées réunionnaises sont souvent chaudes", explique Christophe, qui souhaite s’investir dans la lutte contre le SIDA avec les membres de sa troupe.
Hasard ? Les organisateurs du Donia ont accordé une place prépondérante à ce sujet, malheureusement encore tabou à Madagascar, avec des débats et des films sur le sujet durant le festival. Pour Christophe, c’est une bonne initiative. Mais, les objectifs de l’association ne se limitent pas à cela. L’association Woba Kélé donne un point d’honneur à l’enseignement, notamment en musique, en fabrication d’instruments et en danse africaine. "On monte un spectacle avec des enfants mahorais et comoriens, qui ne maîtrisent pas vraiment le français, des enfants malheureusement oubliés à la ravine à Malheur. Un spectacle sur l’hygiène, la santé et l’environnement, que nous restituerons en juin prochain, à Pichette à la Possession", déclare le leader du groupe, qui se dit fier du travail fourni par son groupe.
À l’école catholique de Bellemène, l’école Sainte-Bernadette, où Woba Kélé est passé, même les religieuses dansaient. Et pourquoi s’en priver ? Woba Kélé, en mêlant des rythmes si proches et pourtant chacun si particulier, a toujours su conquérir son public. La démarche de ce groupe est simple : "trouver les liens avec nos racines africaines et les mêler aux rythmes typiquement réunionnais", résume Christophe, qui déclare "dans chacun de nous, on a une part africaine, qu’on le veuille ou non". En témoignent ses nombreux concerts à travers l’île de La Réunion, dont le 20 décembre et le grand rendez-vous sportif du Grand-Raid, ainsi que la fête de la musique. N’omettons pas de préciser leurs prestations en première partie d’illustres artistes, de Béni Bénassi à David Guetta.
Rencontre avec Trio Universal
Vendredi 13 mai dernier, sur le stade de Hell-Ville à Nosy Bé, devant un public de plus de 20.000 personnes, après l’hommage rendu à Damien Aupiais, Woba Kélé était à l’affiche. Commence alors la ronde des claquets, roulement d’oulèr, démonstration de djembé, de hanches. Certains diront : "Woba Kélé était quand même perdu, peu connu, dans la masse d’artistes connus, les Wawa, Jojoaby, et consorts". C’est peut-être vrai. Christophe Durand explique comme une évidence la présence de son groupe à ce festival. "Il faut rencontrer d’autres musiciens. Nous faisons tous ici partie de la même zone géographique. La Réunion dispose de plusieurs entités culturelles. Et c’est l’échange avec les peuples de la zone qui nous aidera à nous comprendre", dit-il. C’est un peu dans ce sens qu’il est allé à Montpellier suivre un atelier. "Pour rencontrer d’autres artistes, d’autres styles, d’autres affinités", explique-t-il encore. Vous avez dit "rencontre" ? Woba Kélé a été remarqué par d’autres musiciens, nous venant des Comores. Le groupe réunionnais s’est vu proposer un projet de résidence avec Trio Universal à Moroni, sûrement avec l’alliance française, si les choses se font. Le plus tôt serait le mieux. Espérons que nos responsables de la culture sauront épauler cette formation réunionnaise de talent, qui mérite de fouler les meilleures scènes, comme Salem Tradition ou Nathalie Natiembé.
Bbj
Coordonnées de l’association Woba Kélé
Président : Stéphane Isselin
Secrétaire : Agnès Camagnoni
Trésorier : Christophe Durand
5 chemin millet - 97432 Ravine des Cabris - Tél. : 0692.25.19.99 -
Fax : 0262.49.52.38 - Courriel : [email protected]
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Messages
23 juillet 2008, 15:58
tout d’abort salut a tous !!
mais ce message s’adresse tou particulièrement a christophe !!
je sais que tu ne tattendais pas a ce mess,mais c ton frangin qui te passe un bonjours !!si tu veu me contacter mon mail : [email protected]
a bientot j’espère ton pti frère,MED !
22 septembre 2010, 16:19, par manue
Bonjour, je cherche à retrouver "shaolin" , il fabriquait des djembés à la ravine des cabris
en 2002-2003. Je suis rentré en métropole mais pratiquant les percussions, je souhaiterait retrouver shaolin pour lui acheter un djembé, il maitrisait vraiment l’art de cette fabrication. Merci de votre réponse.