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9 février 2008, par
L’association ODAS de Sainte-Suzanne a animé une formation de moringue à la prison Juliette Dodu en décembre dernier. Une rencontre avec l’univers carcéral qu’elle n’est pas près d’oublier, et qu’elle compte bien renouveler. Une façon de contribuer à la réinsertion de ces exclus de la société, en leur donnant un peu de confiance en l’avenir.
Le moringue est un sport qui se partage. Chacun, à sa manière, peut y participer. Qu’il décide de le pratiquer, préfère regarder, applaudir, battre le rythme, chacun est dans le mouvement. L’association ODAS (Office de Développement d’Actions Sociales) de Bagatelle, à Sainte-Suzanne, a voulu mettre le moringue à la portée de ceux qui sont incarcérés. Pendant 3 mois, d’octobre à décembre 2007, l’association est intervenue à la prison Juliette Dodu. Les détenus ont pu ainsi pratiquer et assister à des spectacles. A la prison, l’association a su créer une ambiance festive qui certes n’a pas fait oublier les dures conditions de détention, mais à su apporter un peu d’espoir et de joie de vivre entre les murs.
Le moringue est un sport engagé
David Testan, Président du Comité de formation et membre de l’association ODAS, élabore des projets liés au moringue à Sainte-Suzanne. Il a notamment contribué à la création des 4 écoles de moringue de la ville. Jean-Yves Mitra est Président du Case Tamarin. Eric Anony est musicien. Et Ludovic Patchapin est moringueur confirmé. Les 4 hommes ont animé deux fois par semaine les séances d’initiation et d’entraînement à la prison Juliette Dodu. L’association a l’habitude de travailler avec les enfants, les personnes handicapées, et échange constamment avec les autres clubs de l’île. Mais cette rencontre avec des détenus était une première. Pourquoi s’être orienté vers ce public ? Pour David Testan, le moringue est un sport engagé. « Ce n’est pas une activité sportive fermée. Elle est accessible à tous. On y trouve à la fois de la gym, de la danse, du combat, de multiples formes d’expression, explique-t-il. Travailler avec des prisonniers, c’est leur donner accès à un élément de notre culture, de leur identité. Maintenant, qu’ils soient prisonniers ou non, personne n’est à l’abri d’une faute. Ce sont des gars pas plus mauvais que les autres. A un moment de leur vie, ils se sont égarés et se sont retrouvés en prison ».
Le dialogue et l’insertion
Les prisonniers ont plutôt bien apprécié cette rencontre. Au fil des jours, le dialogue s’est instauré entre les membres de l’association et le groupe d’une dizaine de détenus. « On a commencé à se raconter nos activités sportives, puis de leur moral, et de l’avenir », raconte David Testan. Le moringue peut devenir un moyen de réinsertion après la prison. « Grâce à ce sport, ils découvrent que chacun peut avoir sa place en fonction de ses capacités. L’un des anciens détenus a ainsi appris à aimer le moringue pendant les stages, et depuis qu’il a retrouvé la liberté, il vient s’entraîner à l’association ODAS », précise David Testan.
Pour l’association, il s’agissait aussi de faire découvrir aux jeunes du quartier Bagatelle l’univers de la prison. « J’ai choisi des jeunes qui n’avaient aucune idée des conditions d’incarcération pour leur montrer ce que c’est, qu’ils réfléchissent un peu ».
Dans les 3 cours de la prison (correctionnel, quartier des femmes, arrêt), les moringueurs ont enchaîné les spectacles le 18 décembre. Les détenus ont ainsi pu fêter le 20 décembre, jour de l’Abolition de l’esclavage. D’ailleurs, les femmes n’ont pas hésité à se mêler au combat. Cette première expérience réussie devrait donner lieu à de nouveaux échanges entre l’association de Sainte-Suzanne et la future prison de Domenjod.
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