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“Guerra”, de la compagnie Pippo Delbono, ce soir, demain et dimanche au T.G.M.
16 avril 2004
Le théâtre de la compagnie Pippo Delbono parle à ceux qui veulent changer le monde. Les autres peuvent continuer à dormir.
Mardi soir, en avant-première de la pièce qui sera jouée cette fin de semaine au Théâtre du Grand Marché (TGM) de Saint-Denis, le film “Guerra” a témoigné d’une aventure théâtrale bouleversante : un langage direct, sans concession, confronté à celui d’une scène déchirée par un conflit interminable. Le film montre peu la pièce, dont seules quelques scènes apparaissent, laissant son mystère à l’œuvre théâtrale, qu’il faut aller découvrir pour elle-même. Le film parle d’une guerre vue par le regard des enfants, de comment parler d’amour, de beauté, à une humanité acharnée à se détruire, à dévorer ses enfants et faire de la planète un champ de ruines et de barbelés parsemé de “check-points” et de miradors.
Dans cette désolation, au milieu de la fureur et des béances laissées par les tirs d’obus, émergent les sourires des enfants mendiants de Ramallah, les jeux des rues à Haïfa et les fleurs déposées au Mémorial de l’Holocauste de Jérusalem par Bobo - un rescapé venu à la compagnie Pippo Delbono après quarante-cinq ans passés dans un hôpital psychiatrique.
Avec Bobo, microcéphale et sourd-muet, Armando et ses béquilles, Gianluca le “Pierrot” trisomique, disent par leurs blessures que la vie se passe de laisser-passer.
Tout en refusant de tenir un discours idéologique “sur” le conflit israëlo-palestinien, “Guerra” est un film politique, d’espoir et de paix, qui commence par un hommage de Pier Paolo Pasolini à la liberté et se poursuit avec l’exhortation de Che Guevarra disant qu’"une grande révolution ne peut naître que d’un grand sentiment d’amour".
L’amour, la liberté, affirmés dans des actes concrets, du plus petit au plus grand, des actes d’une résistance et d’une obstination sans fin, sont le message essentiel de ce théâtre vécu et filmé comme un défi.
Pascale David
Pippo Delbono reçoit le prix David Donatello pour "Guerra"
Mercredi soir, j’ai vu le film de Pippo Delbono. Si tu avais vu ce film, tu comprendrais la force de cette première phrase. Car dire "j’ai vu le film de Pippo", c’est être le réceptacle d’un grand recueillement. C’est un film tellement beau que la phrase ne peut pas être au passé, il vaut mieux dire "ce soir je vois le film de Pippo" encore et encore. Je vois encore le visage de nos enfants dans les enfants du film de Pippo. C’est un film tellement vrai que le mot devrait changer, ce n’est pas un film, pas une fiction, ni un documentaire. Voir le monde avec les yeux de Pippo, c’est se promener à Sarajevo, c’est rêver dans Jérusalem, c’est prendre le temps d’écouter les silences de la mort, de la vie, les cris de vie, de mort.
Je vois un vieillard maudire le monde de devoir mendier la paix et des enfants mendier la vie, orphelins de guerre. Je vois encore les rues de cette ville qui se cachent du ciel, les nuits désertes où personne ne vit. Et la beauté des yeux de cette femme... Et la beauté des yeux de cette fille qui cherchent à fuir l’objectif, qui courent dans le vague, sans horizon, pour échapper au souvenir. Tentative vaine, car sa peau a gardé la mémoire d’un souffle de bombe, sa chair la mémoire du couteau, ses os la brûlure de l’acier. Son cœur a perdu le battement des siens.
Je ne peux pas te raconter le film de Pippo. C’est un film dont on sort différent car on redevient soi-même. Pippo, il est comme toi, Pippo, il est comme moi, ses acteurs sont comme nous-mêmes.
Pippo et ses amis sont partis jouer la guerre dans la guerre. Le film de leur voyage n’est pas un film grand public, c’est un film très grand public, pour un tout petit public, le soir où je l’ai vu. Un film pour les tout petits que nous sommes. Un film qui éteint la télévision.
Ce n’est pas un film qui nous fait entrer dans l’univers d’un auteur, mais le film d’un auteur qui nous fait entrer dans notre univers, celui de ce cœur que nous refusons d’ouvrir. C’est une percée du bunker dans lequel nous nous terrons avec notre bonheur factice. Pippo nous déterre pour nous mettre face à face et nous pousser dans les bras l’un de l’autre, car "une grande révolution ne peut naître que d’un grand sentiment d’amour".
Ce n’est pas Bobo que Pippo prend par la main, mais l’humanité qui est en nous. Mercredi soir ce n’est pas "Guerra" qui a reçu le prix David Donatello (équivalent du césar en Italie) ce mercredi , mais c’est le cinéma qui crie la soif de liberté du monde. Et pour finir, ce n’est pas moi qui écris sur le film, mais "Guerra" qui s’inscrit en moi comme un appel à la paix qui ébranle le ciel.
Francky Lauret
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