
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Notre Histoire : À l’occasion du 86e anniversaire de la naissance de Roland Jamin - 4 -
24 juin 2004
Le quatrième volet de la série d’articles d’Eugène Rousse sur Roland Jamin est consacré aujourd’hui à la fermeture du chemin de fer et la construction de la route littorale. Ces projets, ne servant que des intérêts capitalistes, ont été condamnés par les élus communistes à l’époque, prédisant tous les problèmes (d’insécurité, de financement, de gaspillage...) que ces décisions ont causés et cause encore aujourd’hui...
Les "débats" des conseillers généraux relatifs à la fermeture du chemin de fer et à la construction de la route littorale ont eu lieu au Palais Rontaunay en décembre 1953, avril 1954 et juin 1958.
À vrai dire, ce dossier avait déjà fait l’objet d’un examen par la majorité communiste et progressiste du Conseil général en 1946 et 1947. L’Assemblée départementale s’était alors prononcée pour le maintien en fonctionnement du chemin de fer, en dépit de l’avis d’une mission d’ingénieurs généraux et d’ingénieurs en chef des Ponts et chaussées qui, au terme de leur séjour dans la colonie après la Seconde Guerre mondiale, avait conclu à la nécessité de fermer la voie ferrée en raison "du mauvais état de conservation des rails et traverses métalliques" (1). Ce à quoi, les communistes et progressistes avaient répliqué en soulignant que ce sont les Conseils généraux d’avant guerre qui sont responsables de l’état de délabrement de la voie ferrée auquel ils n’ont jamais voulu remédier.
Abondant dans le même sens, le sous-préfet Jean Bozzi estimait pour sa part que "pendant trop longtemps, le Conseil général avait considéré le chemin de fer comme un outil servant uniquement au transport de sucre à bas prix". Quant aux usiniers, résolument hostiles à toute augmentation du coût du transport du sucre afin de combler le déficit croissant du chemin de fer, ils ne souhaitaient qu’une chose : l’abandon d’un outil dont la modernisation risquait d’entraîner une baisse de leurs fabuleux bénéfices.
Voilà, très brièvement rappelée, la position des principales parties concernées lorsque le dossier "chemin de fer et route en corniche" est examiné par le Conseil général dans sa séance du 2 décembre 1953.
Ce jour-là, la majorité de droite réaffirme sa volonté de construire au pied du cap Bernard une route dite “en corniche” (littorale en réalité), préalablement à la suppression du chemin de fer ; une route qui sera financée en grande partie par les travailleurs réunionnais.
Au nom des conseillers de gauche, Henri Lapierre condamne sans appel ce monstrueux projet. Il fait observer à ses collègues et aux représentants de l’État présents dans la salle que "cette route sera construite sur plus de la moitié de son parcours sur de la roche pourrie ; pendant une bonne partie de l’année, cette route sera abîmée par les cataractes du Cap Bernard et il faudra des centaines de millions pour la remettre continuellement en état (...). Pour économiser quelques millions d’un côté, nous allons dépenser bien plus ailleurs. Dès maintenant, tous ici, nous pouvons affirmer que la population de l’île ne marchera pas dans la combine des grosses sociétés capitalistes. La population ne va pas faire les frais pour couvrir la carence de la direction du chemin de fer".
(à suivre)
Eugène Rousse
(1) Cette mission aurait pu ajouter que l’état du matériel est comparable à celui de la voie ferrée.
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