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Journée de sensibilisation et de solidarité sur la révolte de 1947 à Madagascar
7 décembre 2016
Dimanche dernier à Saint-Leu s’est tenu à l’initiative de l’association REAGIES une évocation historique suivie d’activités culturelles dans le cadre d’une journée de sensibilisation et de solidarité sur la révolte de 1947 à Madagascar. Après l’intervention de Simone Yée Chong Tchi Kan, Manuel Marchal a pris la parole pour évoquer les liens historiques entre La Réunion et Madagascar.
La Réunion est un pays qui abrite un peuple constitué de descendants d’immigrés venus de plusieurs continents, dont Madagascar. C’est ce que rappelle cet enregistrement d’un meeting du PCR extrait du film Sucre Amer.
Les liens entre Grande Ile et La Réunion se sont noués dès le début du peuplement de notre île, voici plus de 350 ans. Ses premiers habitants permanents venaient de Madagascar, ils étaient nés dans la Grande île ou en France. Ils sont les premières racines du peuple réunionnais.
En 1674, la France impose le Code Noir à La Réunion. C’est la mise en place du régime de l’esclavage qui allait dominer notre île pendant près de deux siècles.
Pour les besoins de la colonie, des êtres humains sont arrachés à leur pays pour être contraints au travail forcé dans les plantations. La terre peuplée la plus proche était Madagascar. Beaucoup d’ancêtres des Réunionnais sont arrivés dans notre île dans ces circonstances dramatiques.
L’esclavage leur a enlevé leur nom, mais ils ont su nous transmettre un héritage qui fait de La Réunion ce qu’elle est aujourd’hui, un lieu unique de rencontres de grandes civilisations. Cela laisse un apport indélébile dans la culture réunionnaise, ainsi que dans la langue créole.
Il reste une trace qui marque durablement notre île, depuis plusieurs générations. Ce sont les noms de lieux.
Si les villes du littoral portent quasiment toutes des noms de Saints, tel n’est pas le cas de l’intérieur.
Au cours de notre histoire, les Malgaches se sont illustrés dans la résistance à l’esclavage. Si loin d’un pays natal qu’ils ne pouvaient plus atteindre, ils ont créé à l’intérieur de notre île des lieux de vie qui résistaient au régime raciste alors en place à La Réunion.
Cela suppose de se replonger à l’époque de notre peuplement, donc de remonter plusieurs siècles en arrière. Je tiens à préciser que je ne connais pas le Malgache, et que les termes employés restent une traduction approximative.
Ces premiers habitants de l’intérieur de l’île ont donné des noms qui étaient en rapport avec leur relation à l’environnement.
Voici un bref résumé d’un apport de Madagascar à notre île.
Mais on ne peut pas non plus passer sous silence l’autre sens de cette relation. Sous l’époque coloniale, La Réunion était dominée par une classe sociale de gros planteurs et d’usiniers. En tant que colons, ils ont constitué la base arrière de la colonisation de Madagascar.
Tous les Réunionnais n’étaient pas comme eux fort heureusement, et plusieurs de nos compatriotes vivant à Madagascar ou à La Réunion ont montré leur soutien à la lutte des Malgaches contre l’injustice du régime colonial. Cela s’est notamment manifesté lors de la révolte de 1947.
Enfin, l’épisode de la Sakay reste pour notre histoire commune une période difficile. Au lendemain de la départementalisation de La Réunion, les autorités françaises ont fait miroiter un eldorado à de pauvres cultivateurs. La logique du pouvoir était de régler la question de la croissance démographique, non pas par le développement de La Réunion, mais par l’émigration. La Sakay préfigurait le BUMIDOM.
Des responsables réunionnais se sont attachés à replacer nos relations sous le signe de la solidarité. Je voudrais citer l’action de deux regrettés camarades, Roland Robert et Paul Vergès. Le premier en tant que maire de La Possession a été un précurseur dans le partenariat entre les collectivités de nos îles. Le second à la tête de la Région a mis sur les rails une politique de co-développement qui a permis des réalisations concrètes, dans le domaine de l’éducation notamment.
Le PCR s’est également illustré dans ces relations. Une solidarité s’est créée dans des luttes communes, marquées notamment par la participation à la conférence des Partis progressistes de l’océan Indien dont nous célébrerons prochainement le 40e anniversaire.
Notre initiative d’aujourd’hui participe à cette volonté de renforcer nos liens et de faire prendre conscience de l’importance de valoriser tous les apports constitutifs du peuple réunionnais.
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