Festival folklore international de l’océan Indien

Festivalement vôtre...

25 novembre 2005

À partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche prochain, l’Espace artistique et culturel bénédictin (ECAB) accueille un festival de musiques traditionnelles, regroupant des grands noms et grandes formations de l’océan Indien.

Oyé Oyé bonnes gens, fans des musiques originelles et contemporaines des îles du Sud-Est indocéanique, ce programme est pour vous. Tendez bien l’oreille. À partir de ce vendredi, 3 jours durant, des artistes au répertoire hétéroclite vous feront voyager, de l’Île Maurice à Mayotte, en passant par Rodrigues et notre pays, à la découverte de sonorités originales. 8 artistes mauriciens, 3 rodriguais, 11 malgaches, 10 mahorais entoureront nos artistes réunionnais, pour un week-end haut en musique. Et c’est peu dire. Durant 3 jours, vous irez également à la rencontre de conteurs d’exception, de percussionnistes atypiques, de danseurs endiablés, de chanteurs émérites. Bref ! vos oreilles n’attendent que cela. Il ne vous reste plus que de les mener 44 rue Amiral Bouvet, au siège de l’ECAB, à Saint-Benoît.

Un programme en or

Durant le festival, vous pourrez découvrir les tableaux et sculptures de Jino Guedama et du pilon kalou du célèbre plasticien William Zitte. Dès vendredi, le festival s’ouvre avec force avec plus de 30 percussionnistes, danseurs, capoeristes, moringueurs, pour mieux voyager entre le Brésil et La Réunion. Après l’orchestre en cuivre de l’Est, que nous connaissons pour leur fougue dévolue, un spectacle indien vous sera proposé par l’association Siva Soupramanien.
Samedi, avant la découverte des opus malgaches et seychellois, la relève, la jeunesse réunionnaise, montre ce qu’elle a dans le ventre. À 19 heures, la prestation Lo Flanbo, volontairement dans un esprit kabaré, vous emportera jusqu’à nos origines.
Dimanche, après le feu que mettront Les étincelles panonnaises - groupe qui s’évertue à faire bouger le public sur du maloya, séga, et même la quadrille - Lélou Ménwar soufflera dans le “tangol” mauricien pour faire valoir un séga original et puissant, brillamment novateur. Les festivaliers pourront par ailleurs déguster des ravages, mais aussi des bons caris créoles, pour seulement 5 euros. Autant dire que les spectateurs en auront pour leur compte. À bon entendeur !
Plus qu’un festival, cette initiative permettra aux festivaliers d’aller à la rencontre d’associations bénédictines, comme les jeunes de Beaufonds, patrimoine Beaufonds, Mosaïc club, etc... Soutenu par la Région Réunion, la commune de Saint-Benoît, le Conseil général et l’Union européenne, cette manifestation servira au rapprochement des peuples et à la reconnaissance de nos cultures. Ce week-end, sûrement, vous ne louperez pour rien au monde ce festival, qui s’annonce prometteur.

Bbj


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