Théâtre : Ce soir à 20 heures 30 à la Salle multimédia de l’Entre-Deux : “Les sorcièz” pour petits et grands enfants

Histoire d’une petite fille qui a du mal à grandir

11 septembre 2004

Le mois de septembre est placé sous le signe de l’enfance au Théâtre du Grand-marché. “Les enfants d’abord !” est une programmation test qui pourrait se développer l’année prochaine. Quatre spectacles, suivis de rencontre, attendent les enfants, accompagnés de leurs aînés ou de leurs parents pour un moment de partage, de découverte, d’émerveillement, un rêve de jouvence.

“Les sorcièz” est une coproduction de ThéâtrEnfance, du Centre dramatique de l’océan Indien et de l’OMCT de l’Entre-Deux. C’est d’ailleurs dans cette commune que se donnera la première du spectacle, ce soir. La Compagnie ThéâtrEnfance a présenté depuis 1998 une quinzaine de contes, d’histoires mises en scène pour le bonheur des enfants. Cette nouvelle création signée Catherine Saget mêle créole et français pour explorer les peurs enfantines.
Le travail sur l’écriture et sur le visuel a été particulièrement soigné. Au centre de l’histoire se trouve une marionnette : Marinette. L’histoire ? La voici : "Marinette est une petite fille sage. Pour son anniversaire, papa voudrait lui préparer une grande fête, mais Marinette ne veut ni gâteau ni invités. Pas de désordre dans la maison, pas de bruit. Elle se tient tranquille. Elle a peur. Car dans la tête de Marinette, les sorcièz guettent. Chaque nuit, elles sont trois, mais laides comme cent, folles comme mille. Il y a La Noirte, qui voudrait l’enfermer dans son coffre, La Nogre qui ne pense qu’à la dévorer et La Troisièz qui veut la perdre dans la forêt.
Alors mieux vaut rester tranquille et ne pas attirer l’attention de ces trois mauvaises qui ont déjà pris sa maman. Elles pourraient bien revenir à tout moment pour emporter papa...".

Comment vaincre ses peurs ?

Les “sorcièz” ne sont pas des sorcières, nous ne sommes pas dans l’univers d’Harry Potter, elles représentent chacune une peur. Le mot vient du créole, désignant selon Franswa Robèr (qui joue le papa) avant tout une tizanèz véhiculant une image positive.
Pour calmer les peurs de la petite fille, son père lui raconte l’histoire de Hansel et Gretel, le conte de Grimm. Peur de l’abandon, peur de l’autre, la séparation enfant-parent est au cœur de cette pièce qui pourrait servir de base pour un travail avec les écoliers. En effet un souci permanent a été apporté pour faire en sorte que cette pièce puisse être jouée dans les conditions excellentes d’une salle, mais aussi en extérieur.

Eiffel


Les représentations publiques de Sorcièz

- Salle multimédia de l’Entre-Deux ce soir à 20 heures 30.

- Théâtre du Grand-marché à Saint-Denis le mercredi 15 septembre 15 à heures, le vendredi 17 septembre à 20 heures et samedi 18 septembre à 15 heures.

- Salle Georges Brassens des Avirons le mardi 9 novembre 20 heures.


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