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Commémoration du 11 novembre à La Réunion : cérémonie à la Grande Chaloupe
12 novembre 2019, par
A l’initiative de la Fédération tamoule de La Réunion, de la Fédération des associations chinoises de La Réunion, de Kafpab, du CRAN, de Miaro, de Zangoun et du Conseil départemental, un hommage aux ancêtres des Réunionnais a eu lieu ce 11 novembre à la Grande Chaloupe, ancien lieu de quarantaine pour toutes celles et ceux qui foulaient le sol de La Réunion. Si le 11 novembre est la date anniversaire de l’abolition de l’engagisme indien en raison des mauvais traitements subis par ces travailleurs à La Réunion, la journée d’hier a permis de saluer la mémoire d’ancêtres de toutes origines.
Plus d’un millier de personnes ont participé hier à l’hommage rendu aux ancêtres des Réunionnais, sur le littoral de la Grande Chaloupe, point d’orgue d’une journée de commémoration.
Le choix de cette date se réfère à une décision de l’administration coloniale britannique le 11 novembre 1881. Elle décida d’interdire à la France d’amener dans ses colonies des Indiens sous le statut d’engagé. Succédant à l’esclavage, l’engagisme était aussi la source de souffrances, de racisme et d’injustices subis par les personnes venues sous ce régime qui sera, comme déjà l’esclavage et comme sûrement la colonisation, comme un crime contre l’humanité.
La fin de l’engagisme indien ne signifia pas la fin de ce régime qui fut appliqué aux travailleurs venus d’Afrique, de Chine, des Comores et de Madagascar.
Après leur long et éprouvant voyage, des immigrés étaient astreints à une quarantaine. Ils étaient alors parqués dans les bâtiments construits à la Grande Chaloupe. Cela signifie qu’une bonne partie des ancêtres des Réunionnais ont séjourné dans ce lieu, d’autant plus que la quarantaine s’appliquait également aux habitants de l’île qui revenaient d’un voyage.
De nombreux stands étaient disposés autour de l’ancienne infirmerie et le long des anciens dortoirs. Il permettait de découvrir le travail d’associations œuvrant dans le domaine de la connaissance de l’apport à notre société de ces femmes et de ces hommes venus bien souvent contre leur gré à La Réunion, en tant qu’esclaves ou engagés. Tous étaient des migrants.
Il était également possible de visiter les différents bâtiments réhabilités par le Conseil départemental, notamment l’infirmerie lieu d’une exposition permanente sur les conditions de l’engagé. Ce travail de réhabilitation reste à poursuivre car le transfert de la Direction de l’Équipement à la Région Réunion n’a pas permis de redonner aux Réunionnais un des bâtiments toujours occupé par l’administration des routes.
La matinée s’est poursuivie par une procession partie des lazarets jusqu’au bord de mer. Arrivés face à l’océan, les participants ont rendu plusieurs hommages. Ce fut d’abord la Fédération tamoule de La Réunion qui salua la mémoire d’ancêtres venus de l’Inde, puis la Fédération des associations chinoises de La Réunion organisa ensuite une cérémonie de recueillement. Ce furent ensuite Kafpab et le CRAN qui rendirent hommage aux ancêtres venus d’Afrique. Zangoun et Miaro firent de même pour ceux venus de Madagascar, puis ce fut le tour d’une famille. Enfin, Patricia Profil salua la mémoire des ancêtres venus des Comores.
Comme l’a rappelé Charlotte Rabesahala après la prière en malgache, nous sommes nombreux à avoir eu un ancêtre qui est arrivé par la mer, et certains sont morts durant le trajet vers La Réunion. Même si le nom de cette personne est inconnu ou mal connu, il doit être respecté et salué.
À la suite de la cérémonie d’hommage, la journée s’est poursuivie par des prises de parole sous un chapiteau dressé entre deux anciens dortoirs, celui qui est en phase de réhabilitation par le Département et celui appartenant à la Région mis au service de la Direction des routes.
L’hommage d’hier a rassemblé des Réunionnais issus de différentes ethnies et de diverses tendances politiques. Ceci rappelle qu’à La Réunion, l’hommage aux ancêtres est un des points de rassemblement du peuple réunionnais.
M.M.
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