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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
14 avril 2011
Le conflit franco-anglais
Le conflit franco-anglais dura 22 ans, depuis 1793 à 1815. Parmi les causes de ce conflit, il faut citer principalement :
- l’exécution de Louis XVI sous la Convention (21 Janvier 1793)
- l’occupation de la Belgique par les troupes du général français Dumouriez, le vainqueur de Valmy.
- l’extension territoriale de la France en direction du Rhin (sous le Directoire)
- le refus du premier Consul Bonaparte de conclure avec les Anglais un traité de commerce européen.
- et enfin, la bataille pour la possession de l’île de Malte, clé stratégique de la Méditerranée.
Ce conflit entre la France et l’Angleterre allait s’étendre jusqu’à l’océan Indien.
L’occupation anglaise à La Réunion
Deux premières tentatives de débarquement anglais à La Réunion eurent lieu : l’une le 16 août 1809, à Sainte-Rose, où la Garde nationale le de Saint-Benoit put forcer les Anglais à se rembarquer, l’autre quelques jours plus tard, à Saint-Paul, où les troupes anglaises ne purent que mettre le feu aux magasins du gouvernement.
Le troisième débarquement fut décisif : le 6 juillet 1810, 6.000 soldats anglais débarquèrent de 82 navires et se divisèrent en deux groupes. Le premier, parti de la Grande Chaloupe, et le second, de La Rivière des Pluies, marchèrent sur Saint-Denis, et après une bataille violente, forcèrent les 400 hommes de Monsieur de Lautrec à se rendre.
Le lendemain, 7 juillet 1810, Sir Robert Townsend Farguhar était nommé Gouverneur de La Réunion, et 5 mois après, c’était au tour l’Ile Maurice de passer aux mains des Anglais.
L’occupation de La Réunion par les Anglais devait durer 5 ans ; c’est-à-dire jusqu’à la chute de l’empire napoléonien : le 6 avril 1815, La Réunion repasse sous la domination française, tandis que l’Ile Maurice reste à l’Angleterre.
V) Les traditions de lutte à La Réunion
Le marronnage
La révolte de Saint-Leu n’est pas un fait isolé ; pour échapper à leur condition inhumaine, les esclaves n’avaient que 3 ressources : le marronnage, l’évasion par la mer ou la révolte.
Le marronnage, c’est-à-dire la fuite des esclaves dans les montagnes, a commencé dès les premiers temps du peuplement, c’est-à-dire vers me milieu du 17ème siècle, et a pris fin deux siècles plus tard, avec l’abolition de l’esclavage en 1848.
Pendant un siècle, l’intérieur montagneux de l’île fut le royaume incontesté des marrons, ceci du milieu du 17ème jusque vers le milieu du 18ème, époque à laquelle François Mussard, après 10 années de “guérillas”, réussit à s’emparer du Cirque de Cilaos.
L’évasion par mer
Les évasions par voie maritime étaient surtout le fait des esclaves malgaches, qui tentaient de rejoindre leur Grande île natale, distante de quelque 700 kilomètres.
Ils s’emparaient des canots, et avec la seule aide des rames et des étoiles, tentaient la traversée : il est vrai que plus d’un millénaire auparavant, leurs ancêtres étaient partis, sur de simples petits bateaux, des îles de la Mélanésie, entre l’Asie et l’Australie, et avaient ainsi fait la traversée de tout l’océan Indien.
Dans ces évasions maritimes, il est toutefois difficile d’estimer le nombre d’échecs et de succès.
Parmi les tentatives qui ont réussi, deux nous sont connues : l’une en 1705, l’autre en 1723.
La révolte
Le nombre de révoltes est également difficile à déterminer : elles échouèrent toutes dans des circonstances diverses, mais pour une raison fondamentale communes : l’énorme disproportion de forces existant entre les esclaves, pourvus d’un armement rudimentaire, d’une part, et le puissant appareil militaire du colonialisme à La Réunion.
La répression était en outre féroce : les conspirateurs étaient brulés vifs ou rompus de coups sur la roue jusqu’à la mort.
Deux révoltes nous sont néanmoins connues : la première en Avril 1705 où deux des révoltés sont brûlés vifs, et trois autres ont les jambes coupées et en meurent.
La seconde révolte, la plus importante, est celle de Novembre 1811 que nous nous proposons de relater ici.
(A suivre)
Simandef
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