100 noms pour le 10 mai avec la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise

Jacques Pierre Brissot - 1754-1793 (France)

12 avril 2010

Fils d’un riche traiteur rôtisseur, Jacques Pierre Brissot est né à Chartres le 15 janvier 1754. Présenté comme le chef de file des Girondins pendant la Révolution française, il sera guillotiné à Paris le 31 octobre 1793.

Jacques Pierre Brissot - 1754-1793 (France)

Jeune homme, Jacques Pierre Brissot fait ses études au collège de Chartres durant lesquelles il découvre et devient un adepte de Voltaire, Diderot et surtout de Rousseau.

Lors d’un séjour en Angleterre en 1788, il fréquente les membres de la Société pour l’Abolition de la Traite des Noirs . Dès son retour à Paris, il fonde, avec Clavières et Mirabeau, une société semblable, appelée “Société des amis des Noirs”.

Chef de file des Girondins, Brissot est élu à l’Assemblée nationale par les Parisiens en 1789. Il y défend la cause des mulâtres libres, et celle des esclaves, mais il soutient surtout l’indépendance des colonies françaises.

Le 15 mai 1791, l’Assemblée accorde enfin le droit de vote aux mulâtres. Mais aucune décision n’est prise au sujet des esclaves et la traite et l’esclavage restent inscrits dans la loi.

Les luttes des esclaves à Saint-Domingue vont rapidement changer la donne. La Convention vote l’abolition de l’esclavage le 4 février 1794. Cette décision ne sera cependant pas appliquée à toutes les colonies françaises. Dans les faits, seuls les esclaves de la Guadeloupe sont bénéficiaires du décret.

En 1802, Bonaparte rétablit l’esclavage. Il faudra attendre 1848 pour qu’un second et définitif décret abolisse effectivement l’esclavage dans les colonies françaises.

10 maiMaison des civilisations et de l’unité réunionnaise

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus