
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Notre Histoire
23 juillet 2004
Raconter une partie de l’Histoire réunionnaise entravée par une myopie administrative parisienne et locale sans précédent : c’est ce qu’a fait Jean-Jacques Martial, qui fait partie de ces centaines d’enfants réunionnais volés sous l’ère Debré, lors de la rencontre-débat donnée après la séance de dédicace de son livre ’Une enfance volée’ qu’il donnait à la librairie Entrepôt.
Jean-Jacques Martial avait défrayé l’actualité en demandant à l’État français 1 milliard d’euros en réparation du préjudice subi dans le dramatique dossier des “enfants réunionnais de la Creuse”. Il avait 7 ans, quand il a été enlevé à son pays, La Réunion. 37 ans plus tard, il pourra retrouver les siens grâce à son propre acharnement, sa propre volonté de rectifier l’Histoire de sa vie.
Comme indiqué dans la post-face de son ouvrage, "au début des années soixante et pendant près de vingt ans, l’État a déplacé avec constance et méthode des centaines d’enfants réunionnais pour repeupler les campagnes françaises".
Sans se soucier outre mesure du mal fait à ces enfants, qui eux ne comprenaient pas ce qui leur arrivait. Et ce qui devait encore leur arriver. Pour certains paysans qui les recueillaient, il ne s’agissait que d’une main-d’œuvre bon marché. Peu ont connu un foyer soucieux de leur bien-être et de leur devenir. Plusieurs d’entre eux se sont suicidés.
"J’ai écrit ce livre et je l’ai dédié à ma famille, mais aussi à La Réunion. C’est peut-être là le plus beau geste, parce que je voulais que La Réunion participe à ce projet. Je l’ai écrit avec beaucoup d’amour et de joie. Bien qu’à la fin, j’ai failli tout brûler", raconte Jean-Jacques Martial. Mais il importait que cela soit révélé à ses "compatriotes réunionnais, à La Réunion".
Parce que les faits sont similaires à une période de notre Histoire que nous essayons tant bien que mal d’extirper de terre, de nos mémoires. Selon l’auteur, "l’histoire des enfants de la Creuse ressemble étrangement à ces Africains, ces Malgaches enlevés de leur terre pour être exploités sur un “bout de caillou”".
Pour lui, "la traite négrière a survécu au 20ème siècle. L’histoire des enfants de la Creuse, c’est l’histoire d’un convoi négrier moderne". "Et il n’est pas facile de dévoiler cette lourde expérience", nous explique Jean-Jacques Martial. Cette Histoire est, d’après ses mots, comme "un rat vivant dans la chair, un rat qui vous ronge l’intérieur".
Et sans aucun doute, c’est le même déracinement que celui des esclaves qu’il décrit. Puisque l’exil n’était pas choisi. Et pire, eux n’étaient que des enfants. "À ce moment vous n’êtes plus rien. Si ! Un mort-vivant. C’est vivre sans vie dans un autre univers. On perd tous les sens", nous livre-t-il, devant un auditoire ému de ce qu’il entend, souvent pour la première fois.
L’auteur, à qui son identité a été restituée en 2002 - lorsqu’il reprend le nom de Martial - raconte comment il se sent blessé, lorsque des familles réunionnaises lui demandent de faire des recherches pour retrouver un des leurs. L’État français n’est malheureusement d’aucun soutien.
37 ans après son enlèvement, il retrouvera un peu de sa liberté en demandant à la France de prendre ses responsabilités dans cette affaire, dans ce crime contre l’humanité. En réclamant 1 milliard d’euros, ce n’était sûrement pas par appât du gain, mais pour donner un coup d’éclat au dossier qui le concernait. Quel impact aurait eu une demande d’un euro symbolique ? En exigeant une telle somme, c’est toute la presse locale, nationale, voire même internationale qui s’est préoccupée de cette affaire "inédite". L’État se retrouve coincé, "car nous détenons toutes les preuves du méfait". 1.600 enfants volés, avec près de 1.600 bébés volés. Cela fait 3.200 personnes concernées par le dossier de la Creuse. Aujourd’hui, pas même un quart des déportés auraient été retrouvés par leur famille réunionnaise. Parce que l’État et son administration s’entêtent à fermer les yeux, à ne pas vouloir réparer l’offense faite aux Réunionnais.
À l’image de Nelson Mandela, Jean-Jacques Martial souhaite qu’en plus des traditionnelles excuses, l’État reconnaisse cette histoire, cette tragique histoire... des déportés de la Creuse. "Il faut que cette histoire soit aussi écrite dans l’Histoire de la France", nous livre l’auteur. Oui, mais il reste la piste de la traduction.
Ce livre sera un best-seller, disait une lectrice, et elle n’avait peut-être pas tort. Pour qu’on oublie jamais et que l’on retrouve toutes les victimes de cette abominable déportation d’enfants.
Bbj
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