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Les éditions Grand Océan publient ’À l’Angle Malang’, ’Les Maux d’Ici’
31 mars 2004
Le docteur Jean-François Reverzy, président de Grand Océan Éditions Lémuria, a rencontré la presse hier pour évoquer sa présence au Salon du Livre de Paris qui vient de se terminer. À cette occasion il a rappelé que la première participation de La Réunion au Salon du Livre de Paris remonte à six ans. À l’époque, grâce à l’association réunionnaise Ailé, soutenue par une importante participation financière des collectivités territoriales et de la DRAC (Direction régionales des affaires culturelles), les auteurs et éditeurs réunionnais ont pu faire connaître leur "savoir-écrire".
Avec la disparition de l’association Ailé, c’est aujourd’hui le ministère de l’Outre-mer qui concède "une petite surface" (des Fonds d’échanges de la DRAC) aux éditeurs et libraires invités à présenter ouvrages et auteurs. Jean-François Reverzy regrette cependant "les initiatives lourdes et les démarches contraignantes" qu’il faut entreprendre pour avoir sa place aux côtés des auteurs francophones.
Pour ce Salon du Livre, édition 2004, consacré à la Chine, Jean-François Reverzy a pu constater "une présence antillaise forte qui occupe quasiment la moitié" des stands réservés aux DOM-TOM. "Notre objectif", précise Jean-François Reverzy, "est de présenter nos auteurs, qu’ils se fassent connaître". Malgré l’opportunité offerte de nouer des relations avec des écrivains et diffuseurs d’horizons divers, la grande difficulté, pour un DOM comme La Réunion, est de faire connaître aux lecteurs francophones des livres de la qualité de celui de Jean-Louis Robert.
Alors que l’île Maurice bénéficie d’une bonne audience auprès d’éditeurs français comme Gallimard ou encore les Éditions du Seuil, Jean-François Reverzy constate "une disparité d’audience" en défaveur de La Réunion. "Nous n’avons pas de promotion de nos auteurs. Il faut leur donner accès à des canaux de communication".
En effet, face à ce problème majeur, auteurs comme lecteurs sont pénalisés. Mais il reste encore comme privilège au lectorat réunionnais de ne pas être privé de la découverte du dernier roman de Jean-Louis Robert "À l’Angle Malang", véritable performance littéraire.
"Il poursuit une œuvre personnelle fondée sur le "mélangue", dans lequel le créole se gallicise, le français se créolise, les deux langues adjacentes s’interpénètrent et se séparent en alternance". C’est en ces termes que le linguiste Jean-Philippe Watbled définit le roman de Jean-Louis Robert. Après "Au nom de l’Impur", publié en 1999, Prix du roman Grand Océan, qui a retenu l’attention du jury pour la forme de son écriture, l’auteur récidive avec sa nouvelle création "À l’Angle Malang", un roman poétique des plus singuliers.
Le “mélangue” inventé par l’auteur s’explique par "le mélange de langues qui s’enrichissent mutuellement", car selon lui, on peut puiser dans tous les registres de la langue, à condition d’en faire un usage "poétisé". Une écriture originale, un style propre, un auteur contemporain qui, on le sent, prend un certain plaisir à créer de nouveaux mots, à jouer avec ceux-ci, à les faire rebondir, pour le plus grand plaisir de notre imaginaire, pour nous "titiller" l’esprit. Une écriture proche de l’oralité, marquée du seau de l’identité, où les "maux d’ici sont aussi les mots d’ici". Un goûter personnel donc, qui pimente une lecture rendue captivante.
Un découpage par chapitre épargne le roman d’une lecture linéaire pour nous offrir la possibilité d’un parcours transversal, comme pour des nouvelles. Jean-Louis Robert nous surprend, nous captive, "pique et agace la curiosité", pour reprendre les termes de Jean-François Reverzy. Avec "À l’Angle Malang", ce n’est plus uniquement la trame ou le récit maître qui nous fait nous plonger dans la lecture, mais l’impatience de découvrir la folie créatrice et poétique de son auteur, de partager sa quête du "réel-île", et de l’"identiterre".
Estéfany
Prix du roman et de la poésie des éditions Grand Océan
Pour participer aux Prix du roman et de la poésie des éditions Grand Océan, vous avez jusqu’au 1er juillet pour transmettre vos manuscrits aux : Éditions Grand Océan, 6 rue Pasteur à Saint-Denis. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter, Jean-François Reverzy au : 0692 67 64 34.
Sham’s éditions présente "Les poèmes hindous de Leconte de Lisle" de Soucé Antoine Pitchaya
"Le poète chante avec Vishnu et danse avec Shiva"
La collection "La Réunion des Poètes" de Sham’s Éditions compte désormais cinq titres. Le dernier-né complète la réflexion entamée en 1996 avec "Leconte de Lisle le Réunionnais" et "Leconte de Lisle Poèmes de l’Île Natale". Si ces premières publications ont permis de souligner les liens entre le poète et son île, le nouveau titre "Les poèmes hindous de Leconte de Lisle" se propose de dévoiler cette facette au fil des œuvres du poète.
Pour Sham’s et Sophie Geoffroy-Menoux qui dirigent tous deux, la collection : "le présent ouvrage dévoile un aspect essentiel, et pourtant jusqu’ici curieusement méconnu, de notre grand poète : sa connaissance profonde, prodigieuse de l’Inde et de sa mythologie, et l’ancrage indubitable de son œuvre dans le patrimoine culturel de l’océan Indien. Subtile et envoûtante, la philosophie orientale imprègne chacun de ces vers sublimes où le poète chante avec Vishnu et danse avec Shiva", déclaraient-ils lors d’une conférence de presse hier à Sham’s Théâtre. Concrètement, le livre contient un panel de poèmes extraits des différents recueils de Leconte de Lisle. Ce nouveau recueil est précédé d’un entretien avec Soucé Antoine Pitchaya dont les commentaires aident le lecteur à découvrir les arcanes de la mythologie védique. Outre un portrait de Leconte de Lisle, le livre présente en fin, des notes explicatives concernant chacun des poèmes. Avec cet entretien et ce glossaire, Soucé Antoine Pitchaya apporte un éclairage nouveau sur la poésie de Leconte de Lisle et propose une lecture originale de certains de ces poèmes.
Eiffel
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