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Ce week-end au Plate Saint-Leu :
9 novembre 2010, par
En vinaigrette, en carry ou encore pour ses vertus médicinales, l’artichaut, sous toutes ces formes, sera à l’honneur du 11 ou 14 novembre au Plate Saint-Leu.
Le quartier du Plate à Saint-Leu, ou la « capitale de l’artichaut », selon Thierry Robert, accueille cette année la 5ème édition de la Fête de l’Artichaut.
Animations culturelles et sportives, dégustations, vente d’artichauts, tous les ingrédients ont été réunis pour que la Fête de l’Artichaut soit une réussite.
Pour le maire de la commune, l’objectif est double, puisque la manifestation permet de « mettre en valeur ce petit quartier, souvent oublié, et de donner un coup de main aux agriculteurs du quartier ».
Il faut dire que la moitié de la production d’artichauts de l’île est concentrée dans la zone de l’Ouest et notamment dans le quartier du Plate. Chaque année, « entre 80 et 100 tonnes d’artichauts sont produites » pour la consommation locale. « Compte tenu du manque de pluie cette année, le rendement sera diminué de 20% environ », précise Jean-Claude Lalou de la Chambre d’agriculture. Dans les années à venir, la Chambre verte mise sur une consolidation de la production, et un développement de la filière, « pourquoi pas ramener d’autres producteurs dans cette culture ». Par ailleurs, un accord est en passe d’être signé entre des agriculteurs et deux hôtels de Saint-Leu qui proposeront de l’artichaut du Plate au menu.
Mais, rassurez-vous, il y aura des artichauts pour tous les visiteurs ce week-end au Plate.
L’année dernière, 12.000 unités ont été écoulées durant la fête ; les producteurs espèrent faire mieux cette année.
Des artichauts à 1 euro pièce
Pierrot Zulmé, producteur d’artichauts depuis 36 ans au Plate, a d’ores et déjà réservé plus de la moitié de sa production pour ce week-end. Deux variétés d’artichauts sont cultivées dans notre île : le camus de Bretagne et le violet de Provence. Cette année, la récolte du produit a été décalée à cause de la pluviométrie, ainsi la Fête de l’Artichaut se déroule en pleine période de récolte.
Pierrot Zulmé espère écouler entre 4.000 et 5.000 artichauts, vendus 1 euro pièce. Le reste de sa production, soit 3.000 unités, sera destinée au marché de gros ou forain.
Dans cette zone, très sèche, des Hauts de l’Ouest, Pierrot Zulmé, comme beaucoup d’agriculteurs, est confronté au problème d’eau. « Aujourd’hui, lé très difficile car y manque à nous de l’eau. En plus, y fo compter un an pou gagne un artichaut », déplore l’agriculteur.
Le maire de Saint-Leu, Thierry Robert, a assuré que « des études approfondies de retenues collinaires sont actuellement menées au Conseil général, mais vu le coût élevé des réalisations, cela prend du temps ». En tout cas, dans les prochaines années, une réponse devrait être apportée.
Bien sûr, la culture de l’artichaut n’est pas suffisante pour faire vivre Pierrot Zulmé, « mi plante un peu courgette, concombre pour compléter ».
Et comme dans la famille Zulmé, on cultive des artichauts de père en fils, le fils de l’agriculteur dit vouloir reprendre l’exploitation familiale. « Mi espère que lu va reprendre. Mon grand-père la fé, mon papa la fé, serait dommage que lu reprend pas. Pou nou, c’est comme un patrimoine à transmettre et à préserver », conclut Pierrot Zulmé.
Sophie Périabe
Infos pratiques :
L’inauguration officielle aura lieu le jeudi 11 novembre à partir de 15h.
Durant tout le week-end, des animations culturelles et musicales auront lieu sur la place foraine Maxime Laope.
A ne pas manquer “les circuits z’habitants” et randonnée découverte avec l’Office de Tourisme de Saint-Leu, et la course des artichauts, organisée par l’ADH (Association pour le développement des Hauts de Saint-Leu), qui se déroulera le dimanche 14 novembre de 9h à 12h.
12 km 200, 350 mètres de dénivelé, la course partira du stade municipal du Plate. Après un contour du Piton la Boue, descente vers le chemin la Source pour rejoindre le chemin Canal qui débouche sur le chemin de la Découverte pour arriver au stade municipal.
Inscriptions jusqu’au 13 novembre.
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