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Animation en 3D au Muséum d’Histoire Naturelle
18 septembre 2006
Après deux siècles de sommeil, l’Ibis de La Réunion, longtemps associé au Dodo de Maurice et au Solitaire de Rodrigues, s’est, ce week-end, animé au Muséum d’Histoire Naturelle grâce au mariage de la science et de l’imagerie, par le biais de l’Institut de L’image de l’Océan Indien (ILOI). Une initiative originale, amorce de ce que pourrait être la numérisation de notre patrimoine disparu, présent et à venir.
C’est tout récemment, en 1995, grâce aux révélations de l’ADN, que le Solitaire, représentant le plus original de l’avifaune primitive, a été identifié à l’Ibis endémique (Treskiornis solitarius Réunion Ibis) disparu à la fin du XVIIème siècle à La Réunion et dont on a découvert les ossements dans les grottes et le marais de l’Hermitage. C’est un parent de l’Ibis sacré et de l’Ibis d’Australie, en train de perdre sa faculté de vol.
"Un moment historique"
Disparu très tôt, il n’en a été conservé ni dépouille, ni dessin. Aussi la reconstitution présentée au Muséum d’Histoire Naturelle a été réalisée d’après les deux espèces précédentes et la description sommaire faite par les voyageurs. "C’est toujours comme ça la science, c’est un faisceau de présomption qui nous a fait dire que le Solitaire de La Réunion était un Ibis aptère", précise la conservatrice du musée. C’est en s’inspirant à 90% de la maquette et du squelette que Bernard Georget de l’atelier de recherche et de création de l’ILOI a réalisé l’animation de l’Ibis en 3D. "Pour définir sa marche et son comportement, je me suis inspiré de plusieurs styles d’oiseaux", précise le jeune homme qui a travaillé durant un mois à cette réalisation, sous le regard scientifique de la conservatrice du Muséum, Sonia Ribes Beaudemoulin. "En faisant s’animer l’Ibis, nous sommes en plein dans le thème de la Journée du Patrimoine, précise cette dernière. C’est une ébauche, l’Ibis commence à vivre, et l’idée est d’aller plus loin en associant à cette démarche, lors de la Fête de la Science, la paléontologue Cécile Mourer." Alain Séraphine, directeur de l’ILOI parle d’"un moment historique qui va bouleverser plein de choses même dans l’imaginaire du Réunionnais (...) Il faudra la volonté politique pour aller plus loin. C’est un premier pas dans la numérisation du patrimoine qui ouvre un champ considérable de perspectives. Le travail en 3D ne fait que commencer." Reste encore à remettre l’Ibis dans son milieu, aux côtés des autres espèces disparues, pour avoir une vision de la faune à l’arrivée des premiers Européens.
Stéphanie Longeras
Animations des élèves des Beaux-Arts
Dessine-moi ton Ibis
Six élèves des Beaux-Arts ont également contribué à faire revivre l’Ibis. "Le Muséum cherchait à relier la science à l’art, explique Myriam, l’une des élèves impliquée dans le projet. On a dû alors proposer des animations et eu l’idée d’utiliser la peinture sur tee-shirt en reprenant les mêmes codes que pour le Dodo et en les déformant pour parler de l’Ibis, pour développement le nouvel imaginaire." Un autre atelier basé sur un travail de dessin et de découpage a permis la création de centaines d’Ibis aux allures aussi diverses que chamarrés que les enfants ont pu ensuite animer dans un théâtre d’ombres. Proposées aux scolaires le samedi matin, puis au grand public le reste du week-end, ces animations ont rencontré un vif succès. Des centaines d’enfants ont pu créer leur propre Ibis, faisant ainsi revivre une part disparue de notre patrimoine avifaune. Félicitations à Myriame, Leila, Vassili, Waren, Lyne et Tatiana, élèves des Beaux-Arts qui ont contribué à faire de ce week-end une vraie réussite pour le plus grand bonheur des petits mais aussi des grands qui ont ouverts grands "les portes de la perception" (dixit un élève).
S. L.
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